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Ouvert en 1996,
à la demande des femmes alphabétisées, c'était à l'origine un établissement
privé géré par un comité de gestion local. Ce jardin d'enfants a
été officialisé par le ministère de l'Éducation Nationale du Mali en 2000
et est devenu un jardin communautaire en 2003.
Une centaine d'enfants y sont accueillis le matin, de 7h30 à
12h00, 5 jours par
semaine.
Il y a une récréation d'une heure de
10 h à 11 h.
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Grâce à leur propre alphabétisation en langue Bambara, les
femmes ont compris l'importance de la pré-scolarisation pour leurs enfants. Le
Jardin d'enfants prépare les petits à l'entrée à l'école à 7 ans et
contribue à l'effort de scolarisation du pays. Il libère les fillettes
scolarisables de la garde des plus jeunes.
Ouvert le 13 Novembre 1996, dans les quartier de Tabakoro avec 50 enfants
inscrits et pris en charge par 2 animatrices.
En 1997-1998, une nouvelle classe est construite et 2 nouvelles animatrices
recrutées.
Trois des animatrices sont des femmes du village ayant été scolarisées jusqu'au
collège.
Teriya a payé une partie des frais de construction (fournitures des tôles,
portes et volets métalliques), et le matériel pédagogique. Les villageois ont
fourni les briques et la main d'oeuvre.
Teriya a pris en charge en totalité les salaires des animatrices
jusqu'à juillet 2003 date à laquelle le jardin d’enfants est devenu
" jardin d’enfants communautaire ". Depuis la rentrée 2003 la
directrice est une fonctionnaire titulaire et une des animatrices est
contractuelle de l'état. Peu à peu Teriya se désengage de tous les
salaires (animatrices et femmes de service) laissant les maliens prendre
le relais.
Fin 2005, Teriya et le Conseil Général des Yvelines ont construit une troisième
classe en dur.
En 2011 les deux classes en banco ont été démolies pour raisons de
securité et remplacées en 2012 par une classe en dur. L'effectif des
éleves à la rentrée 2012 est de 140 enfants.
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Le souci de Teriya a été, au début, de former les animatrices en
organisant des missions de formation par des institutrices françaises
appartenant au
GREF (Groupement des Retraités Éducateurs sans Frontières).
La gestion du personnel est maintenant assurée par l'Education Nationale
Malienne.
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École FASO KANU, non confessionnelle
L'école privée FASO KANU, non confessionnelle, est créée
en 1998, à l'initiative de M. Issa Sangaré, maître du second cycle de
l'enseignement malien, parti volontairement à la retraite à l'âge
de 42 ans, à la suite des restrictions budgétaires imposées par le FMI.
Le projet bénéficie du soutien du Ministère de l'Éducation Nationale du Mali,
de la municipalité et des autorités traditionnelles de Niéna.
FASO KANU a pour
but de :
L'objectif est d'inciter les jeunes à rester au pays, à
s'investir localement dans un métier et contribuer ainsi au développement de
Niéna.
M. Issa Sangaré, originaire de Niéna, est solidaire de la population et très
apprécié par elle.
La devise de l'école est : "Travail, Discipline, Solidarité".
Faso Kanu signifie en Bambara : amour du pays |
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Financement
Au démarrage, le financement de l'école a été assuré par
M. Issa Sangaré à l'aide de sa prime de départ anticipé à la retraite.
Le village prête un local central près du marché.
Un terrain d'1 hectare est fourni par l'administration, 3 classes y sont
construites, puis un nouveau terrain de 2 ha est concédé par la municipalité pour
la construction de nouvelles classes.
Les parents payent une cotisation mensuelle par élève, mais un
certain nombre d'enfants sont accueillis gratuitement.
Teriya Amitié Mali a contribué à la construction de 6 classes primaires et à
la fourniture de mobilier, grâce à la participation du Conseil Général des
Yvelines. Fin 2005, une première classe de niveau collège a été inaugurée.
Nous avons continué en 2007 à
soutenir l’école privée Faso Kanu qui, en complément des établissements
publics, permet d’augmenter le nombre d’enfants scolarisés et parfois même
de remettre à flot des enfants en échec scolaire.
L’établissement compte cette année 337 élèves répartis en 9 classes
(primaire et collège). Une classe de jardin d’enfants vient d’ouvrir. Notre
subvention a permis d’acheter 1 armoire, 2 tableaux à chevalets, 80
syllabaires et un peu de petit matériel (règles, compas, etc.).
En 2010 construction d'une classe pour
la création d'un Lycée Agropastoral avec le concours du Conseil Général des
Yvelines.
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École publique
Il y a actuellement à Niéna 3 écoles primaires publiques et
un collège. Depuis septembre 2007 un lycée privé d'enseignement général a
été ouvert ce qui évite à certains étudiants d'aller
à Sikasso (80 km) voire à Bamako (250 km).
Depuis quelques années des liens avec l'école publique se
sont développés et nous avons répondu à plusieurs demandes :
Tables et bancs
Livres pour la bibliothèque
Cartes de géographie avec des modules de rangement
Tableaux noirs et chevalets
En 2006 et en 2007 trois classes ont été
construites à l’école C avec le
concours du Conseil Général des Yvelines.
En 2007 et 2008 une classe a été créée à Yokola
et une autre à Karangasso, villages proches de Niéna, toujours avec l'aide du Conseil Général des
Yvelines, pour permettre aux enfants d'être scolarisés sur place.
En 2008 une classe a été créée à l'Ecole A
Niéna avec l'aide de l'association Talents et Partage.
Ces réalisations ont été effectuées par une
entreprise de Niéna,