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| III. PROBLEMES D’ASSAINISSEMENT Alors que l’on abordaient les rues alentour du marché et le marché lui même, nous avons pu observer de nombreuses petites choses à améliorer… A. Infrastructures insuffisantes Nous avons pu observer lors de nos déplacements et d’après les entretiens réalisés, que le marché manquait de solides infrastructures. Le marché détient 500 places mais doit compter bien plus de 1000 commerçants en réalité, car les rues bordant le marché sont investies de manière assez spectaculaire par de nombreux commerçants. Il résulte de cette surpopulation un délabrement des fosses non consolidées; certaines sont submergées par la nature, les ordures, ne sont plus assez profondes et provoquent des inondations. Il est nécessaire de rénover les caniveaux des rues environnant le marché. Le maire avança ce projet et parla d’en allonger un jusqu’à la sortie de la ville afin de mieux évacuer les déchets.
D’autres part, rénover les fosses et les bords de rue permettrait un meilleur contrôle des commerçants et de les amener à payer une taxe eux aussi. Malgré les caniveaux déjà construits en béton autour du marché, le sol lui-même est à certains endroits impraticable car immergé. Peut-être faut-il alors l’aplanir ? Lorsque que le marché fut rénové, des « maisonnettes » pour bouchers furent construites mais bien trop petites pour qu’ils puissent accrocher les pièces de viandes et travailler sur le plan prévu à cet effet! On retrouve alors tous les bouchers en dehors du marché installé sur un plus grand espace mais travaillant dans des conditions hygiéniques alarmantes (le soleil, les mouches, plan de travail en ferraille…). Il faudrait leur redéfinir des places au sein du marché et des hangars abrités.
Des toilettes ont été construites mais il manque sérieusement des poubelles, les maliens ont tendances à tout jeter par terre... Il manque certaines infrastructures mais paradoxalement d’autres sont laissés au temps et à la nature comme les magasins entourant le marché. B. Hygiène défectueuse Nous avons pu remarquer un lundi matin que le nettoyage avait été fait de façon assez sommaire. Les habitudes, les références sociales jouent un rôle aussi important dans notre interprétation de l’ hygiène car ce que nous avons vu, pouvait être considéré comme propre par eux et du coup, l’âge des agents ne serait plus un des facteurs de ce manque de propreté. D’autres parts, nous avons recueillis des impressions sur ce que vivait les habitants du quartiers du marché et il en ressort que l’état des rues, du marché commencent vraiment à les gêner. Il semble important que les commerçants prennent en charge leurs déchets, surtout au bord des rues. |
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