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Les déchets
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Actuellement, il n’existe pas de politique de gestion des déchets sur le village. Beaucoup de décharges improvisées se font dans les rues. Ainsi, la production de déchets est estimée à 80 m3 / jour sur le village, ce qui entraîne des problèmes de salubrité publique. Néanmoins, la prise en compte du problème est de plus en plus acceptée par la population.

  1. État des lieux.

Il nous a suffi d’errer dans les rues, pour constater la présence de nombreuses décharges sur le territoire. Ces déchets sont de différentes natures, aussi bien biodégradables (résidu alimentaire, épluchure, …) que faiblement voire non dégradables (plastique, carton, pile, bout de tissu et quelques boîtes métalliques …)

Actuellement, chaque concession possède son compost où tous les déchets sont jetés afin de fertiliser les champs. D’après le personnel de l’assainissement, la majorité de la population connaît les effets néfastes du plastique et semble les brûler lorsqu’elle utilise le compost pour fertiliser les champs.

Néanmoins, le problème des déchets (non ou difficilement dégradables) perdure puisque dans toutes les rues, nous avons constaté des décharges improvisées. Lors des pluies torrentielles, ces résidus sont emmenés par le courant et rejoignent le milieu naturel (cf. photo suivante).

Déchets dans une rue Niéna après à une pluie torrentielle

  1. Actions menées lors du séjour.
  2. Le marché de NIENA est l’endroit le plus atteint en termes de quantités de déchets. C’est la raison pour laquelle nous avons entrepris le nettoyage de cette place, tous les lundis matins (le marché se déroulant le dimanche). Nous avons programmé des sensibilisations pour toucher la population et faire comprendre l’intérêt de ramasser les déchets.

    Sur le terrain, cette action a été effectuée avec la complicité du personnel de l’assainissement, de quelques jeunes et surtout des enfants. Nous avons eu aussi le soutien de la radio TERIYA pour la sensibilisation. Néanmoins, les difficultés de fonctionnement (dues à un problème d’émetteur détruit suite à un orage) n’ont pas permis de réaliser une bonne sensibilisation.

    Il est intéressant de noter que la population est plus sensible à l’aspect néfaste du plastique envers les animaux qu’à l’aspect environnemental.

    À chaque journée de ramassage, nous avons rempli une dizaine de sacs poubelles de 50 litres qui ont ensuite été incinérés sur un terrain nu à environ 100 mètres du marché.

  3. Continuité de l’action.
  4. Même si l’action a été concluante, nous ne pouvons pas certifier que toute la population ait été sensibilisée et que chaque citoyen perçoit l’importance d’éliminer les déchets nuisibles.

    Le maire, qui est conscient du problème, a envisagé la mise en place de quarante poubelles au niveau de la place du marché. Cependant, pour des raisons financières et de temps, le projet n’a pas abouti.

    Pour avoir une action efficace, il est nécessaire d’aborder plusieurs éléments :

bulletSensibilisation récurrente de la population, par l’intermédiaire des radios locales, en insistant sur des phrases percutantes telles que " le plastique tue les animaux ".
bulletCréation d’une fosse pour stocker les déchets plastiques, ce qui permettra de les brûler périodiquement et d’éviter les difficultés par temps pluvieux et par le transport éolien. Le terrain choisit doit être nu (sans arbres), éloigné des zones inondables et des habitations (exemple : le terrain en haut du marché où l’on brûlait nos déchets).
bulletMise en place des poubelles sur l’ensemble du territoire tout en gardant les 40 prévues par la commune. Il pourrait être mis par exemple 20 poubelles sur la place du marché + 2 par quartier + 4 sur les lieux publics (comme la gare routière).

Pour la réalisation des poubelles, le maire envisage de découper des barriques en deux, tout en les perçant au fond pour évacuer les eaux. Nous avons pu voir ce type de poubelles chez le médecin de la clinique privée, qui est sensible à l’environnement

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Véhicule pour ramasser les poubelles de façon hebdomadaire (exemple : le baché de TERIYA

Afin de toucher davantage la population, il pourra être envisagé de réaliser des affiches collées sur les poubelles représentants des animaux mangeant du plastique avec une croix rouge, signifiant la mort.

 

  1. Budget prévisionnel.

1 barrique + travail découpe = 6000 FRS CFA

D’où 40 x 6000 = 240 000 FRS CFA

+ frais de personnel + essence de véhicule (non calculé).

 

 

 

Ce projet permettra d’éliminer une partie des déchets. Cependant, il restera toujours le problème des piles usagées, qui est actuellement difficile à traiter.

Afin de permettre le nettoyage des rues, le maire a aussi envisagé d’organiser une journée de l’environnement où tous les enfants seront invités à ramasser le plastique présent dans les rues, en échange d’une petite rémunération (exemple : 50 FRS CFA par kilo ramassé).

Cette volonté semble être voulue depuis longtemps, cependant elle n’a jamais été mise en place.

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Dernière modification : 14 janvier 2014