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III. TENTATIVES D’AIDES AU DÉLOPPEMENT DU CENTRE

 A.   Un partenariat avec la mairie

 Les difficultés du Centre étudiées, nous avons imaginé qu’un partenariat entre celui-ci et la mairie pourrait peut-être apporter des réponses et développer concrètement son activité. Le Centre représente en effet une source de revenus et d’activité économique potentiels pour la ville de Niéna. Les plus gros travaux de la mairie doivent se soumettre aux normes établies par la loi et nécessitent donc la mise en place d’un appel d’offre soumis à des règles très strictes. La mairie ne pourrait choisir systématiquement le Centre au nom d’un quelconque partenariat sans violer la législation en vigueur.

 Restent cependant les menus travaux qui pourraient être confiés au Centre en tant que partenaire privilégié. Les commandes se feraient plus nombreuses et les artisans pourraient les exposer pour montrer leur travail aux niénakas avant de les remettre à leur requérant. Mais, selon la mairie, se pose ici le problème du statut des artisans du Centre. Il est indispensable que ceux-ci soient en règle par rapport à l’Etat pour que la mairie, service public de l’Etat, puisse leur passer commande. Les artisans doivent réclamer un récépissé officiel, certifcat de qualité et de compétence. Mais de celui naît l’obligation de payer la Patente (cotisation annuelle), qui diffère d’une corporation à l’autre (ex : les forgerons payent une patente de 160 000 CFA), et le Quitus (cotisation trimestrielle) de 27 000 CFA. Ces deux sommes d’argent ont sans doute été créées par rapport aux revenus des artisans de Bamako. Bien que raisonnables dans l’absolue elles restent trop élevées pour les artisans du Centre artisanal de Niéna qui marchent au ralenti.

 Malgré tout, le maire de Niéna, Monsieur Abou Diallo, nous a suggéré la possibilité pour la mairie de demander expressément à l’entrepreneur qui aura satisfait à l’appel d’offre de travailler par la suite avec les artisans du Centre artisanal. Affaire à suivre…

B.   Une campagne de publicité

Suite à notre participation à une réunion extraordinaire du Centre artisanal organisée entre notre honneur, nous leur avons suggéré que leur manque d’activité était peut-être due à un manque de communication. Il nous semblait nécessaire de créér une campagne publicitaire à l’échelle de la ville pour commencer. Il était essentiel de toucher le maximum de public. Les publicités visaient dans un premier temps les artisans eux-même pour les inviter à venir travailler et exposer au Centre. Les autres présentaient à la population les différentes corporations présentes.

 Le président de Teriya a proposé d’utiliser radio Teriya pour y transmettre des annonces gratuitement. Pour les annonces papiers, en considération des différents publics visés il était indispensable d’adapter les affiches. En effet, les niénakas ne parlent pas tous français, toutes les publicités ont donc été traduites en bambarra. Restait cependant le problème des analphabètes, population de Niéna malheureusement non négligeable. Nous avons alors suggéré la création d’un logo pour permettre à ceux-ci d’identifier les affiches du Centre. Ainsi nous avons aidé Monsieur Mamadou Fané à réaliser le logo du Centre Artisanal de Niéna. Non sans joie, nous avons retrouvé ces mêmes publicités, agrémenté du logo, clouées dans divers endroits de la ville quelques jours à peine après leur création. De même, c’est avec une grande fierté que Mamadou Fané lui-même nous annonçait qu’il avait encadré le logo qui ornait désormais les murs de sa propre concession !

 

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Dernière modification : 14 janvier 2014