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Soutien international
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IV.           SOUTIEN INTERNATIONAL

 Depuis sa création et jusqu’à présent, la radio est indépendante du CMC (centre multimédia communautaire) et ne peut de ce fait recevoir de financement de l’UNESCO qui consacre actuellement une plus grande partie de son soutien au télécentre. Il faudra attendre la réunification de la radio et du télécentre pour que la première puisse bénéficier d’aides financières. Cependant un dossier a été monté par Aziz Diallo, technicien de l’URTL (union des radios et télévisions libres) présentant les besoins matériels de la radio à savoir un double deck cassette avec deux micros, une table de mixage, et trois magnétophones de reportage. Aziz tente ainsi d’obtenir un financement qui leur aurait été accordé  par l’UNESCO mais pas encore attribué à ce jour.

Selon Stella Hugues, Types de Centres Multimédias Communautaire, (2004, UNESCO), le CMC  « associe une forme de radio locale aux dispositifs d’un télécentre, sous une forme ou autre de propriété communautaire et avec l’objectif de servir comme plateforme de communication et d’information pour les besoins de développer la communauté ». Le CMC  a pour projet de faire une « usage optimal de synergie entre les sources de la radio et le télécentre ». Or, depuis l’origine, la radio est indépendante du télécentre mais elle se lance actuellement dans  un projet de réunification des deux entités, qui seraient alors gérées par un seul et unique président comme c’est le cas dans les pays voisins (Mozambique, Sénégal, Mauritanie et Burkina Faso). Actuellement le président du télécentre est Ouadji Diallo et celui de la radio  Brouhama Diallo.

             L’UNESCO a lancé le programme du CMC en janvier 2001. A l’époque le seul modèle de CMC fonctionnel est celui de Khotmal au Sri Lanka. En 2004, l’UNESCO compte 40 CMC pilotes fonctionnels dans  15 pays : d’Afrique, d’Asie et des Caraïbes. Constatant alors que le premier modèle s’était avéré efficace dans des environnements et des contextes différents, l’UNESCO décide de lancer un programme de développement à grande échelle des CMC qui consisterait à « explorer les organisations déjà mises en place, à travailler avec les collaborateurs locaux et coordonner les efforts au niveau national avec les autres partenaires ».

L’UNESCO a organisé une réunion convoquant des spécialistes de leur programme et les équipes de coordinations du Mali, du Mozambique et du Sénégal à Bamako au mois de mai dernier. Le but de cette réunion était d’échanger sur la question du  projet de développement des CMC ainsi que d’étudier son fonctionnement actuel.

Les participants à la réunion d’examen de Bamako ont également visité trois CMC de la région de Sikasso. Selon le sous-préfet de la commune de Niéna, où a été installé le premier CMC dans le cadre de ce projet de passage à grande échelle : « Il est indéniable que l’établissement du CMC en juin 2005 a eu des répercussions dans la région. Les habitants n’ont plus besoin de se rendre à la capitale pour avoir accès à des services de base, par exemple pour imprimer ou faire des photocopies. Beaucoup de membres de la communauté ont suivi une formation informatique, et l’introduction d’Internet a été très importante pour la radio. Il reste cependant beaucoup à faire. »

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Dernière modification : 14 janvier 2014