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| Le 10 novembre après cinq heures d'un vol direct (quel luxe) arrivée à Bamako où après quelques péripéties je passe la nuit au centre d'accueil SÉGUÉRÉ. Le lendemain après quelques détours administratifs pour faire prolonger mon visa, trajet en car jusqu'à Niéna où je suis accueillie par l'infirmier Abdrahmane Sanogo et par le président de l'ASACO Bakary Diallo. Selon ce qui était convenu, je suis hébergée au centre de santé. Avantage personnel : je suis relativement indépendante, j'ai un lit fixe, je peux m'isoler, mes affaires peuvent rester au même endroit, je peux aller chercher de l'eau, faire ma toilette ou ma lessive quand ça m'arrange. Avantage professionnel: je suis 24 heures sur 24 à côté de la salle d'accouchement, donc aux premières loges pour intervenir. J'ai donc été présente à presque tous les accouchements (sauf les quelques fois où j'étais en déplacements.) Inconvénient: c'est très rapidement épuisant car après les accouchements la nuit, les consultations le matin , j'ai souvent tenté de faire la sieste l'après-midi quand il n'y avait pas d'accouchements, mais hélas, les visiteurs bavardant bruyamment devant ma fenêtre et ceux venant pour un papier ou un renseignement m'en ont bien souvent empêchée. Je proposerais volontiers que la prochaine sage-femme qui se rendra à Niéna soit plutôt hébergée dans la salle attenante à la salle de consultations, même si cela présente d'autres inconvénients (pas de porte entre cette salle et celle des consultations, nécessité de sortir le capteur solaire le matin et de le rentrer le soir.) Il faudra en discuter sur place. Dés le lendemain Sanogo m'emmène rencontrer: |