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Formation en gestion
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Possibilités et demandes de formation en gestion

Tériya nous avait chargé de rechercher dans la région, les diverses possibilités de formation en gestion, à Sikasso ou à Niéna même, pour les artisans, les entrepreneurs, les agriculteurs et tous les acteurs de la vie économique ; gestion de base leur permettant de monter, gérer et suivre des projets de développement et voir, qui à Niéna, serait susceptible d’en bénéficier. C’est Marina Zygelman, Marion Feeser et moi-même (Hélène Jankovic) qui nous sommes occupées de cette enquête.  

Possibilités de formation en gestion à Sikasso :  

            Dans un premier temps, nous avons pris contact avec monsieur Oumar Ibrahim Maïga, le sous-préfet de Niéna , qui avait préalablement demandé un devis au centre régional de recherche agronomique de Sikasso, suite au courrier précédemment envoyé par madame Mireille Besnilian, membre de Tériya en France. Le devis s’adresse spécifiquement aux femmes désirant une formation en technique de maraîchage et aux planteurs de mangues de Niéna. Il mentionne trois modules sur lesquels porte la formation.  

Possibilités de formation en gestion à Niéna :           

bulletRencontre avec monsieur Jean-Paul Dembélé  

Concernant les possibilités de formation en gestion à Niéna même, nous avons, dans un premier temps, pris rendez-vous avec monsieur Jean-Paul Dembélé. Celui-ci nous a tout d’abord demandé plus de précision quant au contenu de la formation et concernant la population cible. Compte tenu de sa formation personnelle, il se sentait à même d’aider à la formation de petits projets de femmes, de coopératives, de petites associations, de la banque de céréale, de la radio et du maraîchage.

Par contre, il a d’emblée exprimé sa difficulté à pouvoir donner des cours à des artisans et à sortir du domaine de l’agriculture. Néanmoins, il a évoqué la possibilité de demander à un ami demeurant à Sikasso, des modules de gestion générale en bambara et en français afin d’élargir ses compétences. Cette démarche a été faite très rapidement, son ami étant même prêt à se déplacer dès le lendemain pour commencer à dispenser des cours.  

bulletRencontre avec monsieur Niama Traoré

            Notre seconde démarche a été de rencontrer monsieur Niama Traoré, qui donnait des cours d’alphabétisation et qui nous a proposé de mettre ses compétences au service de notre projet, pouvant également être aidé par madame Kadiatou Koné qu’il a lui-même formé. Nous avons en effet trouvé cette proposition pertinente, s’inscrivant dans la logique de toute formation et permettant ainsi à chacun d’en bénéficier. 
Sa fonction de chef du ZAER (Zone d’Animation et d’Expansion Rurale) l’a également amené à nous proposer de dispenser des cours dans la gestion des crédits. 
            Par ailleurs, il a élargi le concept de formation en gestion en évoquant toute une batterie de conseils pratiques complétant parfaitement les projets déjà proposés : il s’agissait de l’entretien du bétail, des conseils d’utilisation du matériel, de la vente et de l’achat des produits dans une logique de rentabilité (vendre au coût le plus élevé et acheter au coût le plus bas), de la création d’un comité de gestion, de réflexions sur les zones à planter…

           
Son poste à la CMDT (Compagnie Malienne de Développement Textile) l’ayant amené à rédiger des modules concernant tous ces aspects, il nous a invité à rencontrer la personne l’ayant succédé : monsieur Draman Togola, titulaire d’un DESS d’agronomie et d’une formation en gestion et en informatique mais aussi homme de terrain. 

            Enfin, riche de proposition, il évoqua également la possibilité de contacter monsieur Balafo Koulibali, représentant de la conservation de la nature et agent des eaux et forêts, dans l’idée de sensibiliser la population à protéger et à conserver la brousse afin d’obtenir un meilleur rendement.  

bulletPrise en main et mise en forme du projet par les futurs formateurs 

Afin de concrétiser ce projet, nous avons invité monsieur Jean-Paul Dembélé, monsieur Niama Traoré (qui était indisponible), monsieur Balafo Koulibali et monsieur Draman Togola, à venir à la concession Tériya suite à un message diffusé à la radio. 
            Lors de cette rencontre, nous avons été impressionnées par la motivation qui émanait de toutes ces personnes à prendre en main ce projet, afin de venir en aide à la population de Niéna, tout en ayant conscience des difficultés que cela pouvait représenter.  

Pour commencer, nous avons dû redéfinir les possibilités de pouvoir aider à la création de projets de niénakas. Monsieur Jean-paul Dembélé évoquant en effet sa préoccupation à pouvoir aider quiconque à monter un projet. 
            Monsieur Draman Togola ayant une certaine expérience du terrain précisa que cette tâche serait quasiment impossible mais qu’en revanche, l’aide pourrait se faire en direction des associations ayant déjà commencé à entamer des projets. L’idée étant de partir de leurs besoins et de leurs difficultés, puis de former des groupes de travail regroupant les différents types de contraintes et de les aider à développer des outils pour les résoudre. En effet, en plus d’avoir amené les modules de gestion générale et précisé qu’il pouvait en avoir d’autres par l’intermédiaire de ses collègues, monsieur Draman Togola a montré une réelle motivation à faire partie intégrante de ce projet.  

            Afin de tenter d’évaluer les compétences nécessaires à la réalisation de ce projet,  chacun évoqua son expérience dans le domaine. Monsieur Balafo Koulibali ayant fait parti du CREFA, a évoqué une étude réalisée ayant pour but de faire ressortir les forces, les faiblesses, les actions à mener dans un village afin de mieux gérer l’environnement. Il souligna aussi la création en cours, de représentants de la nature dans chaque village aux alentours afin de mieux confronter les besoins et les idées de chacun concernant l’environnement. 
           
Monsieur Draman Togola a lui émis l’idée du diagnostic global participatif qui est une étude de toutes les contraintes d’un village et qui a pour objectif de déterminer des outils afin de les résoudre. C’est sur ce modèle que se sont concrétisés leurs rôles et leurs actions. 

            Evoquant la présence possible de monsieur Niama Traoré, monsieur Draman Togola précisa que selon lui, l’alphabétisation était indispensable à la formation en gestion. Il nous a donc parlé de la formation continue en alphabétisation que dispensait monsieur Flatié Diallo et qu’il pourrait être intéressant de mettre en place une formation intensive en quarante cinq jours, comprenant une évaluation permettant de sélectionner des « néos », élèves sachant lire, écrire et réaliser les quatre opérations, qui pourraient à leur tour former d’autres personnes et ainsi de suite. Mais il précisa que cette formation n’était vraiment efficace qu’en étant suivie par une mise en pratique  immédiate et prolongée.  

L’idée a alors été d’identifier les différentes associations de Niéna ayant un récépissé : les coopératives de femmes en riziculture, teinture, savonnerie, englobant tous les jardins de femmes ; les artisans, les arboriculteurs, les pêcheurs, les maraîchers, les emboucheurs, la coopérative des marchants de bétail ; mais aussi les associations ne possédant pas de récépissé et désirant en obtenir un.  

Demande de formation des associations :  

            Afin de s’assurer qu’il y avait bien une demande de la part des niénakas et que l’investissement des formateurs serait mis à profit, nous avions lors de l’invitation faite à la radio, convié toutes les personnes intéressées pour suivre ces modules de formation. Près de trois heures après la fin de la réunion et alors qu’aucun niénaka n’était venu hormis les formateurs, nous avons vu arriver une femme, madame Mariam Djakité, choisie par l’association de femmes dont elle fait partie à Tonokalakura, situé à 25 km de Niéna. Celle-ci avait fait le déplacement à pieds depuis 6h du matin afin de prendre des renseignements sur la possibilité pour son association de bénéficier de cette formation.

            Nous avons décidé avec les formateurs, d’organiser une seconde réunion deux jours plus tard avec toutes les associations de Niéna, afin de pouvoir évaluer dès maintenant les groupes de travail qui pourraient se créer en fonction des besoins communs. Dans le but de toucher le plus grand nombre de personnes, ils ont souhaité que l’appel soit fait en direction des personnes concernées, interpellant directement les responsables de chaque association. Nous avons évidemment convié madame Mariam Djakité à se rendre à la réunion bien que ce projet ne concernait au départ uniquement les habitants de Niéna.  

            Le jour de la réunion nous avons été très impressionnées par le nombre de personnes qui se sont déplacées à la concession, notamment des femmes. Nous avons tout d’abord rappelé quel était le projet que nous avait confié d’évaluer l’association Tériya avec l’aide de messieurs Niama Traoré et Draman Togola pour traduire.

            Nous avons ensuite proposé de recevoir chaque association représenté par un ou plusieurs membres et de prendre en note : leur nom, le lieu où se trouve leur association, si elle a ou non un récépissé, le nombre de ses membres, ce pour quoi elle a été créée et les demandes qu’elle avait concernant la formation. Ceci dans le but de faire de grandes catégories regroupant les besoins de chacun en formation.  

En voici la liste :  

bulletMineta Konaté, association des femmes de Niéna, récépissé, 35 membres ; promotion socio-culturelle des femmes de Niéna, instaurer l’unité et la et la solidarité entre elles.
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Demande d’aide au maraîchage (projet qu’elles veulent réaliser ou déjà en place ?)

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Demande de formation en alphabétisation. 

bulletWorokiatou Diallo, association Tériya des femmes  de Niéna, récépissé, 153 membres ; pour le regroupement de l’effort en maraîchage, autres cultures, élevage, riziculture, produits culturels, issu de la cueillette.
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Demande d’aide au projet de stockage de céréales pour les revendre plus chère ensuite.

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Demande de consolidation des acquis en alphabétisation.

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Demande de conseils en riziculture sur les produits nécessaires pour planter. 

bulletAssociation « Biguiya Sokourani 2 », présidente Safiatou Sanogo, Niéna, pas de récépissé, 80 membres ; petits commerces, stockage.
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Ø      (Demande d’appui pour l’obtention d’un récépissé.)

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Ø      Demande de formation en alphabétisation.

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Ø      Demande de formation en gestion d’un petit commerce et de stockage. 

bulletCoopérative « Danaya » des femmes de Niéna, récépissé, 130 membres ; revenus autogérés, protection de l’environnement, développement de petits commerces.
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Ø      Demande de formation en alphabétisation.

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Ø      Demande de formation en gestion de l’environnement, afin d’améliorer la santé des gens, l’hygiène.

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Ø      Demande de formation en gestion d’un petit commerce. 

bulletAssociation des forgerons et des soudeurs de Babala, quartier de Niéna, pas de récépissé, 20 membres.
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Ø      Demande de formation en alphabétisation.

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Ø      Demande de formation en gestion générale. 

bulletAssociation « Benkadi » de Niéna, quartier de Madinakoura, pas de récépissé, 70  membres ; alphabétisation chaque année, travaux collectifs pour financer l’agrandissement d’une parcelle collective de riz.
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Ø      Demande de formation en alphabétisation.

bulletKadiatou Koné, association des femmes de Sokourani, quartier de Niéna, récépissé, 80 membres ; alphabétisation, jardinage, riziculture, petits commerces, teinture.
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Ø      Demande de formation en gestion générale.

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Ø      Demande de formation en maraîchage. 

bulletAssociation « Musso Mouynoulé », Niéna, pas de récépissé, 84 membres, petits commerces, élevage de petits gibiers.
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Ø      Demande de formation en alphabétisation.

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Ø      Demande de formation en gestion d’un petit commerce. 

bulletAssociation des femmes de Eremakona, présidente D. Diara, Niéna, pas de récépissé, 66 membres, maraîchage, élevage de petits ruminants.
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Ø      Demande de formation en alphabétisation. 

bulletAssociation des femmes de Niassela, présidente Diénébou Diakité, quartier de Niéna, pas de récépissé, 36 membres, travaux collectifs, maraîchage.
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Ø      Demande de formation en alphabétisation. 

bulletAssociation « Djidja » de Niala, présidente Fatoumata Konaté, quartier de Niéna, pas de récépissé, 70 membres ; teinture, petits commerces, aide à l’enfance et à la famille.
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Ø      Demande de formation en alphabétisation.

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Ø      Demande de formation en gestion d’un petit commerce de teinture. 

bulletAssociation des femmes « Sabali », présidente Téné Doukouré, Niéna, récépissé, 47 membres ; élevage, embouche de petits ruminants, petits commerces de savon, de beurre de karité, jardinage, environnement : projet d’assainissement de la ville (non financé).
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Ø      Demande de formation en assainissement et en environnement. L’association en a profité pour demander si leur projet d’assainissement pourrait devenir un projet de Tériya, nous nous sommes contentées de prendre note de cette demande. 

bulletAssociation des amazones, présidente Ténéba Dokola, Niéna, pas de récépissé, 80 membres, petits commerces venant des fonds collectifs.
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Ø      Demande de formation en alphabétisation. 

bulletCoopérative « Disé Magni », Niéna, récépissé, 97 membres, petits commerces de petits ruminants.
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Ø      Demande de formation en alphabétisation. 

bulletAssociation « Sigikafo », président Ténéma Koné, Niéna, récépissé, 28 membres ; embouche bovine, travaux collectifs pendant l’hivernage donnant des fonds utilisés durant la saison rude.
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Ø      Demande de formation en alphabétisation. 

bulletAssociation « Balimaya » de Tabakolo, président Adama Diallo, quartier de Niéna, pas de récépissé, 15 membres ; embouche, gestion de l’environnement.
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Ø      Demande de formation en alphabétisation.

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Ø      Demande de formation en technique d’embouche. 

bulletAssociation « A l’Islam », Niéna, pas de récépissé, 20 membres, petits commerces.
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Ø      Demande de formation en alphabétisation. 

bullet(Association « Benkadi » des femmes de Kountjila, présidente Konidia Diallo, quartier de Niéna, pas de récépissé, 90 membres, maraîchage, moulin.
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Ø      Demande d’un récépissé.*Ayant pris connaissance du fait que pour obtenir un récépissé, il fallait faire des démarches administratives et ajouter un financement, nous avons mentionné à cette association que sa demande sortait du cadre de notre projet. 

bullet(Association des femmes pour le développement des communes du Ganadougou, présidente Sidibé Madié Diallo, Niéna, récépissé, 84 membres, appartient à une ONG siégeant à 30 km et comprenant 100 membres ; riziculture, SIDA.
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Ø      Demande d’un financement.

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Ø      Demande d’une formation en teinture et en savonnerie. Nous avons précisé à cette association que sa demande de financement sortait du cadre de notre projet. C’est là que la deuxième demande a été formulée. Finalement, la présidente a proposé de faire parti  des formateurs et nous a donné ses coordonnées. 

bulletAssociation des éleveurs de volaille, président Toumara Sangaré, Mininko, village voisin, récépissé, 80 membres, développement en aviculture (n’est plus opérationnelle car n’a plus d’appui technique).
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Ø      Demande de formation en aviculture, notamment en nutrition. 

bulletBarahari Diara, association « Ne pas prendre en compte ce que l’on dit derrière soi », village voisin, récépissé, 160 membres ; développement des femmes, amélioration de la capacité de ses membres, du développement de la société, aide à l’acquisition de bien familiaux.
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Ø      Demande de formation en alphabétisation.

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Ø      Demande de formation en maraîchage et en gestion (finances) dans le but d’arriver à un équilibre alimentaire.

bulletAssociation « Tchesti », Monkolila, village voisin, récépissé, 87 membres ; petits commerces, travaux collectifs.
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Ø      Demande de formation en alphabétisation.

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Ø      Demande de formation en gestion d’un petit commerce. 

bulletAssociation des femmes « Benkadi » de Monpiéla, présidente Aramatou Bagayogo, village situé à 10 km de Niéna, récépissé, 100 membres ; maraîchage, riziculture (souffrant à cause de la pluie), petits commerces.
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Ø      Demande de formation en alphabétisation. 

bulletMinata Guattara, coopérative « Tonfrère Diékafo », Diénani, village voisin situé à 15 km de Niéna, récépissé, 200 membres ; pour le petit commerce de maraîchage.
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Ø      Demande de formation en alphabétisation.

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Ø      Demande d’aide à la gestion d’un petit commerce. 

bulletAssociation des femmes « Benkadi » de Tonokalakoura, présidente Soumba Sangaré, village situé à 25 km de Niéna, récépissé, une centaine de membres ; riziculture, élevage de petits ruminants.
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Ø      Demande de formation en alphabétisation. 

bulletAssociation « Nipangnon » des femmes de Doumanani, village à 60 km de Niéna, récépissé, développement de femmes, main d’œuvre, résolution de problèmes.*
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Ø      Demande de formation en alphabétisation. *Les activités de cette association sont restées floues pour nous.

bulletAssociation « Alakabobilon », Niéna, récépissé, 60 membres ; tradipraticiens de la santé (confrontés à des difficultés de stockage de leurs produits et ne disposant ni d’un local ni d’un lieu d’hospitalisation).
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Ø     Demande de formation en alphabétisation.

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Ø     Demande de formation en gestion générale.

bulletCoopérative « Jigiyaton », Niéna, récépissé ; éleveurs.
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Ø      Demande de formation en alphabétisation.

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Ø      Demande de formation en coopérative.

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Ø      Demande de formation sur les techniques d’élevage. 

bulletAssociation « Bmdja » des forgerons, Niéna, pas de récépissé.
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Ø     Demande de formation en alphabétisation.

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Ø     Demande de formation sur les techniques du métier. 

bulletAssociation de femmes de vannerie, Niéna, pas de récépissé, 50 membres.
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Ø     Demande d’un récépissé. *

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Ø     Demande de formation en gestion financière.

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Ø     Demande de formation approfondie de vannerie. 

bulletAssociation des horlogers, Niéna, pas de récépissé. 
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Ø     Demande de formation en horlogerie. 

bulletAssociation des femmes de Fabalabougou, pas de récépissé ; culture et riziculture.
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Ø     Demande de formation en alphabétisation.

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Ø     Demande de formation en gestion d’un petit commerce.

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Ø     Demande de formation en gestion générale. 

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Association « Benkadi » de Werkorobougou, récépissé ; culture de céréales en hiver, maraîchage en été (connaissent des problèmes d’eau).
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Ø      Demande de formation en alphabétisation.

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Ø      Demande de formation en maraîchage.

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Ø      Demande de formation en gestion générale.

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Coopérative de coton d’hommes et de femmes, Ouekorobougou, récépissé.
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Ø      Demande de formation en gestion générale.

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Association des femmes « Dekunadji », Bougolaba, récépissé.
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Ø      Demande de formation en alphabétisation.

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Ø      Demande de formation en maraîchage.

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Coopérative des femmes, Meguella, présidente Djeneba Sibibe, récépissé.
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Ø      Demande de formation en alphabétisation.

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Ø      Demande de formation en gestion d’un petit commerce.

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Ø      Demande de formation en gestion générale.

bulletCoopérative agricole « Benkadi » des femmes, Darabougou, récépissé.
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Ø      Demande formation en alphabétisation.

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Coopérative des producteurs de bois et de charbon, Mompréla, récépissé.
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Ø      Demande de formation en alphabétisation.

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Ø      Demande de formation en gestion de l’environnement.

 

Le bilan :  

Au total, nous avons répertorié 22 associations à Niéna (sans compter celles dont les demandes sortaient du projet) et 14 des villages voisins ou lointains. Nous avons évoqué pour ces derniers, que le projet concernait les habitants de Niéna mais aussi la difficulté qu’ils rencontreraient pour suivre une formation aussi loin de leur village. Ils attendent de savoir s’ils pourront eux aussi en bénéficier et, si la formation est intensive et sur un temps court, certains sont prêts à rester à Niéna pour le temps de la formation.  

Nous avons ainsi comptabilisé : 
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30 associations désirant une formation en alphabétisation.
-          8 associations désirant une formation en gestion générale, financière et en coopérative. 
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8 associations désirant une formation en maraîchage, riziculture et stockage de céréales. 
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8 associations désirant une formation en gestion d’un petit commerce.  
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3 associations désirant une formation en gestion de l’environnement.  
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6 associations désirant une formation dans divers domaines : embouche, aviculture, élevage, vannerie, horlogerie…*

Ce que l’on constate tout de suite, c’est que la demande de formation en alphabétisation dépasse celle de formation en gestion, proposition initiale du projet, puisque certaines associations demandent la première formation sans demander ensuite la deuxième, comme cela avait été pensé. Une autre forte demande est donc née à travers cette enquête, ce qu’il est intéressant de noter.

            Un bon nombre de demandes concernent tout de fois la formation imaginée et proposée par les formateurs, s’inscrivant ainsi dans une réalisation probable du projet.

            *Certaines demandes ont été très isolées puisqu’elles concernent des formations spécifiques et plus pratiques. La formation pouvant être proposée par les formateurs reste théorique mais pour toutes ces spécialités, il peut être intéressant d’avoir des connaissances diverses que contiennent les modules ou sur la gestion d’un petit commerce, par exemple. 

 Vers une concrétisation du projet :  

Étant donné la forte demande de formation en alphabétisation, il a été proposé d’utiliser la méthode intensive avec la constitution de groupes de « néos », pouvant à leur tour, former d’autres personnes. Une évaluation des « néos » a été programmée le samedi 8 septembre, après notre départ. Une liste a également été créée afin que les associations intéressées par cette formation s’inscrivent du 2 au 16 septembre auprès de madame Worokiatou Diallo, à qui elle a été remise. 

Nous savons donc quelles sont les personnes intéressées par ces catégories de formation et que les formateurs sont prêts à les organiser et à les dispenser. Reste à s’occuper de tous les détails pratiques.  

Nous avons expliqué aux personnes présentes que nous n’avions mené là qu’un travail préalable d’enquête que les membres de Tériya en France examineraient. Nous leur avons dit  qu’elles en auraient des nouvelles lorsque les membres de Tériya viendraient prochainement à Niéna. Les membres des associations semblaient soulagés que les formations ne commencent pas tout de suite, durant la période d’hivernage, car ils n’auraient pu y aller, devant travailler dans les champs.  

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Dernière modification : 14 janvier 2014