|
| Au cours de notre voyage au Mali, nous avons eu la chance de pouvoir rencontrer le comité directeur de la CPMG et de nombreux planteurs. Ils nourrissent tous de grands espoirs dans le commerce de mangue. Malgré l’échec relatif de la saison 2006, ils souhaitent unanimement faire une nouvelle tentative. En dépit de son manque d’expérience la CPMG a réussi à trouver des revenus supplémentaires pour ses planteurs et grâce aux leçons qu’elle à tiré de ses erreurs, elle sait que la saison 2007 sera plus favorable. Nous partageons cet avis. A ce titre les 350 000 CFA que Teriya à versé à la coopérative doivent être considérés comme une dépense de formation. L’an dernier, la CPMG ignorait tout des réalités du commerce de mangue et aujourd’hui elle en connaît les enjeux, les risques et les opportunités. Le commerce de mangue offre en effet des perspectives de profits intéressantes. Le résultat financier du premier voyage s’élevait à 37 100 CFA alors que le prix d’achat unitaire proposé par la l’AAM était seulement de 15,55 CFA. Les membres de la coopérative sont aujourd’hui connus à Mopti et les prix qu’ils ont obtenus lors des deuxièmes et troisièmes voyages prouvent que l’AAM est prête à assouplir ses conditions pour trouver un partenaire fiable. Si la CPMG garantit la qualité de ses approvisionnements il ne fait aucun doute que la saison 2007 sera plus rentable que la précédente. Enfin, le fait que ce soit une coopérative qui entreprenne de dynamiser l’économie de la région est très positif. Institution à but non lucratif, la CPMG défend les intérêts de la collectivité et apparaît comme un créateur de lien social. Elle promeut des actions de solidarité entre ses membres et agit de manière désintéressée pour améliorer la situation économique des planteurs de mangue. Il faut encourager la CPMG à poursuivre son action pour qu’elle continue à fédérer les énergies de la communauté nienakase et qu’elle favorise l’émergence d’un esprit d’entreprise. |
|