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IV.           LA SAISON 2007 : PROPOSITIONS

 Afin de faciliter le succès de la saison 2007, plusieurs mesures doivent être prises :

1.      Augmenter la trésorerie de la CPMG

 En premier lieu, il faut que la CPMG ait à sa disposition une trésorerie significativement plus importante. Puisque l’intégralité de l’apport financier de Teriya a été dépensée, un nouvel investissement doit être envisagé. Nous avons estimé que la CPMG devait avoir un minimum de 800 000 CFA au début de la saison pour être toujours capable de payer les planteurs au comptant (voir Annexe 3). Afin de responsabiliser la coopérative, il ne faut pas que Teriya verse l’intégralité de la somme mais que la CPMG investisse aussi dans l’opération. Notez cependant que la CPMG n’a pas une surface financière importante et il ne faut pas que cet investissement l’empêche de poursuivre ses autres actions auprès des arboriculteurs.

2.      Former le comptable de la CPMG

 Ensuite, la présence d’un comptable précis et efficace serait un avantage certain pour la coopérative. D’une part, cela permettrait d’avoir une estimation précise des dépenses et des recettes liées au commerce de mangues que la CPMG pourrait utiliser pour ajuster ses besoins de trésorerie. De plus, un comptable sachant calculer un prix de vente moyen et un seuil de rentabilité pourrait conduire des négociations efficaces avec l’AAM. On a vu que lors du premier voyage le prix de vente unitaire avoisinait les 15,5 CFA au lieu des 20 CFA ou 25 CFA que la CPMG pensait avoir atteint. Une telle erreur d’estimation met en danger toute l’opération. Nous pensons donc que le comptable de la coopérative doit être formé aux questions relatives au commerce de mangue.

3.      Préparer les voyages dès le mois de février

 L’organisation d’un voyage vers Mopti est longue et difficile et pour plus d’efficacité il est important que la CPMG élabore son plan d’action en avance. Il faut 5 plantations pour réunir 45 000 mangues. Nous pensons donc que la coopérative doit choisir dès le mois de févriers les planteurs qui participeront aux trois premières opérations. Autrement dit, dès février, il faut que 15 planteurs soient avertis qu’ils auront à livrer 9 000 mangues à des dates bien précises. L’idéal serait que la CPMG  ait une organisation proactive tout au long de la saison, les planteurs seraient ainsi avertis près d’un mois à l’avance et pourraient prendre les mesures nécessaires pour assurer le bon déroulement de la récolte et du chargement.

4.      Faciliter l’accès aux plantations de mangues

 En effet, si les planteurs sont prévenus suffisamment tôt du passage du camion dans leurs plantations ils pourront aménager les pistes qui y mènent. Une fois les arbres élagués et les ornières remblayées, les véhicules accèderont aux champs plus rapidement et sans faire courir de danger aux chargements.

 5.      Responsabiliser les planteurs

 Le commerce de mangues a été entrepris uniquement dans l’intérêt des planteurs. Dès lors il n’est pas acceptable que l’un deux condamne toute l’opération par qu’il n’a pas fait les efforts suffisants pour remplir sa partie du contrat. Une fois qu’ils sont payés au comptant les producteurs de mangues doivent s’investir pleinement dans le commerce. Ils en sont les principaux bénéficiaires. Si jamais l’un deux ne fournit pas la quantité et la qualité de mangues demandée par la CPMG, des sanctions devraient être envisagées.

Dernière modification : 14 janvier 2014