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L’enseignement privé

L’école Faso Kanu a été fondée en 1998 par un retraité dynamique M. Issa Sangaré, et elle est soutenue depuis 3 ans pas Teriya et depuis 2 ans par le Conseil Général des Yvelines. Elle répond à des besoins réels de la population, le nombre d’écoles publiques à Niéna étant insuffisant, ses effectifs n’ont cessé de croître jusqu’en 2001, en effet on est passé d’une classe de 37 élèves en 1998 à 5 classes comptabilisant 191 élèves en 2001-2002. Cette année le nombre d’élèves fréquentant l’école est redescendu à 180 car les mauvaises récoltes de l’an passé ont fait passer l’éducation au second rang, l’enseignement de l’école Faso Kanu étant payant (le montant s’élève à 1750 francs CFA par mois, contre 10000 FRANCS CFA à Bamako en moyenne).

Les élèves ont entre 7 et 16 ans, ainsi l’école dispense l’enseignement fondamental, et conduit les enfants au certificat de fin d’études. Devant les excellents résultats de l’école, en effet entre 90% et 100% des élèves passent dans la classe supérieure suivant le niveau, les parents réclament un enseignement de second cycle, mais cela nécessiterait l’embauche de 4 nouveaux professeurs, ce qui n’est pas envisageable pour le moment. Le programme dispensé est le même qu’à l’école publique, et une journée d’école commence à 8 heures pour s’achever à 17 heures, avec une pause de 3 heures le midi. Un atelier de couture et un atelier théâtre ont été créés, si les parents étaient un peu méfiants au début, ils ont compris qu’il s’agissait d’une chance pour les élèves qui sont en dépassement d’âge et qui ont peu de chance de poursuivre les études. L’atelier bogolan a lieu tous les jeudi et samedi soir et concerne des enfants qui ont entre 16 et 17 ans, quant à l’atelier théâtre il n’a pu fonctionner en raison de la baisse du nombre d’élèves.
La Grande-Bretagne a financé la construction de 3 nouvelles salles qui seront prêtes pour la rentrée 2002-2003, pour un montant de 16 millions de francs CFA. Pour l’instant l’école dispose de 3 salles et de 2 annexes au marché pour les 1éres et 2ièmes années, qui ont été réclamées

 

L’enseignement public
L
a commune de Niéna dispose de 8 lieux d’enseignement fondamental à Tofola, Diomana, Dougoukolobougou, Niéna, Karangasso, Djeneni, Sirakoroba et Tondjila.

Le village de Niéna comprend 2 écoles, l’école A et l’école B situées dans 2 quartiers différents. L’école A fut crée en octobre 1944 et construite en dur en 1948. Le premier cycle de l’école A est aidé par l’Union Européenne dans le cadre d’un programme de protection de l’environnement. L’école A comptabilisait cette année 800 élèves, et en prévoit 1000 pour la rentrée d’octobre 2002. Les problèmes majeurs qui se posent à l’école publique sont la surcharge des classes, en effet l’école ne dispose actuellement que de 7 classes, le conseil de Sikasso finançant la construction d’une nouvelle salle, et le faible nombre d’enseignants qualifiés, en effet ils ne sont actuellement que 13.  Les résultats obtenus à l’examen de fin de second cycle sont les suivants : 70 élèves sur 194 ont eu leur examen, soit un taux de réussite de 35 %.

A Karangasso, l’école a été subventionnée à hauteur de 90 % par l’OPEP, et à hauteur de 10 % par la population afin qu’elle se sente plus responsable de ces bâtiments.

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Dernière modification : 14 janvier 2014