|
| ![]() L’école Faso Kanu a été fondée en 1998 par un retraité dynamique M. Issa Sangaré, et elle est soutenue depuis 3 ans pas Teriya et depuis 2 ans par le Conseil Général des Yvelines. Elle répond à des besoins réels de la population, le nombre d’écoles publiques à Niéna étant insuffisant, ses effectifs n’ont cessé de croître jusqu’en 2001, en effet on est passé d’une classe de 37 élèves en 1998 à 5 classes comptabilisant 191 élèves en 2001-2002. Cette année le nombre d’élèves fréquentant l’école est redescendu à 180 car les mauvaises récoltes de l’an passé ont fait passer l’éducation au second rang, l’enseignement de l’école Faso Kanu étant payant (le montant s’élève à 1750 francs CFA par mois, contre 10000 FRANCS CFA à Bamako en moyenne).
![]() La commune de Niéna dispose de 8 lieux d’enseignement fondamental à Tofola, Diomana, Dougoukolobougou, Niéna, Karangasso, Djeneni, Sirakoroba et Tondjila. Le village de Niéna comprend 2 écoles, l’école A et l’école B situées dans 2 quartiers différents. L’école A fut crée en octobre 1944 et construite en dur en 1948. Le premier cycle de l’école A est aidé par l’Union Européenne dans le cadre d’un programme de protection de l’environnement. L’école A comptabilisait cette année 800 élèves, et en prévoit 1000 pour la rentrée d’octobre 2002. Les problèmes majeurs qui se posent à l’école publique sont la surcharge des classes, en effet l’école ne dispose actuellement que de 7 classes, le conseil de Sikasso finançant la construction d’une nouvelle salle, et le faible nombre d’enseignants qualifiés, en effet ils ne sont actuellement que 13. Les résultats obtenus à l’examen de fin de second cycle sont les suivants : 70 élèves sur 194 ont eu leur examen, soit un taux de réussite de 35 %. A Karangasso, l’école a été subventionnée à hauteur de 90 % par l’OPEP, et à hauteur de 10 % par la population afin qu’elle se sente plus responsable de ces bâtiments. |
|