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La CMDT mène son action de sensibilisation auprès des villageois à travers différentes séries. Toutes s'intitulent " vivre dans un environnement vert ", mais ces séries se divisent en 4 domaines de réflexion :
L'objectif des débats est d'aider les villageois à découvrir leur
situation exacte dans le terroir d'aujourd'hui et de les responsabiliser
vis-à-vis de l'amélioration de sa gestion. Cet éveil est mené de façon
ludique grâce à des images pouvant illustrer le débat. Plan du débat : Le débat est mené par un animateur ayant une connaissance du
milieu et du terroir étudié. Il prend le temps de préparer son animation avec
les fiches pédagogiques et les images. Si l'analyse a été bien faite, les
villageois seront amenés à se réunir entre eux et à prendre des décisions
d'actions. L'animateur suivra ce travail et apportera son soutien. II) Action de sensibilisation de l’école PFIE Le directeur de l'école A, Aboubakar Diallo, décide de sensibiliser le village à travers l'éducation des enfants pour que ces derniers sensibilisent leur famille. L'école possède une pépinière et chaque matin les enfants entretiennent leur cour (ramassage des feuilles et des matières plastiques). L'école initie aussi les élèves à l'entretien d'un compost pour fabriquer du fumier. Dans cette dernière initiative, les villageois regrettent de ne pouvoir acheter le fumier produit qui est à l'usage exclusif de l'école et du personnel de l'école. III) L’association Diakafo C ette association, qui a pour objectif principal le reboisement, mène aussi des actions de sensibilisation pour mieux gérer les ressources naturelles de Niéna.Cette association est la continuation du Club des Amis de l’Environnement. Diakafo a connu le jour grâce à l’ASIFA, un bureau d’étude chargé d’évaluer les besoins de Niéna. L’ASIFA a trouvé un bailleur (l’ADF) qui a donné 98 700 000 FCFA sur 4 ans à Diakafo. L’ASIFA est maintenant retournée à Bamako car l’ADF ne voulait pas d’intermédiaire avec Diakafo. C’est ainsi que le projet des femmes sur les déchets a été abandonné, car mené par l’ASIFA. L’ASIFA reste en contact avec DIAKAFO dans des missions de formation au reboisement et à l’élagage. Le gérant de DIAKAFO est Mamadou Diallo. Il pense qu’il y a trop de coupeurs de bois. Il se charge de reboiser certaines zones ainsi que de donner des micros crédits aux coupeurs d’arbres en échange d’un changement d’activité de ces derniers. DIAKAFO mène des émissions de sensibilisation sur radio TERIYA. On y parle des crédits alloués aux charbonniers et aux fagotiers, du reboisement et des risques de la déforestation. Il n’y a pas un animateur fixe à la radio.
Le reboisement s’organise ainsi : chaque année, 1 hectare de terrain est donné à chacun des 15 villages. En plus de cela, chaque village se voit offrir 1 hectare privé au villageois qui en fait la demande (si plusieurs personnes demandent cet hectare privé, celui-ci est divisé en autant de parts que de demandeurs). DIAKAFO se propose pour effectuer le reboisement du marché, mais cette tâche semble être attribuée à Salia Sangare le responsable des eaux et forêts. Les 15 villages adhérant à DIAKAFO sont :
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