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L'écologie
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I) L’action de la CMDT au niveau de la sensibilisation

La CMDT mène son action de sensibilisation auprès des villageois à travers différentes séries. Toutes s'intitulent " vivre dans un environnement vert ", mais ces séries se divisent en 4 domaines de réflexion :

bulletÊtre maître de son terroir
bulletRetenir l'eau et la terre
bulletNous avons besoin des arbres pour vivre
bulletVie de la terre

L'objectif des débats est d'aider les villageois à découvrir leur situation exacte dans le terroir d'aujourd'hui et de les responsabiliser vis-à-vis de l'amélioration de sa gestion. Cet éveil est mené de façon ludique grâce à des images pouvant illustrer le débat.
Ces débats s'adressent à tous ceux qui vivent sur le terroir et en tirent parti pour leur vie, principalement les villageois, les vieux, les vieilles qui ont une connaissance approfondie de leur terroir.

Plan du débat :
   1. Questionnaire d'éveil
Fait en groupes homogènes d'hommes, de femmes, de jeunes, de vieux…
Cela permet à chaque groupe de s'exprimer librement sur les problèmes du terroir. Ce questionnaire d'éveil est suivi d'une mise en commun par un rapporteur de chaque groupe.
   2. Description du terroir
Les villageois établissent le plan du terroir d'aujourd'hui et le comparent à la situation d'autrefois. Ces discussions sont accompagnées d'illustrations. A partir de là, on discute les changements par rapport au passé et l'on cite les actions menées pour améliorer le terroir.
   3. La réflexion
On discute des conséquences du changement et des personnes concernées.
   4. L'action
Que faire pour satisfaire nos besoins et comment s'organiser.

   Le débat est mené par un animateur ayant une connaissance du milieu et du terroir étudié. Il prend le temps de préparer son animation avec les fiches pédagogiques et les images. Si l'analyse a été bien faite, les villageois seront amenés à se réunir entre eux et à prendre des décisions d'actions. L'animateur suivra ce travail et apportera son soutien.
La CMDT doit recentrer son activité et ne va s'occuper que de la sensibilisation intitulée " retenir l'eau et la terre ". Le garde des eaux et forêts, Salia Sangare s'occupera du reste de la sensibilisation.

II) Action de sensibilisation de l’école PFIE

Le directeur de l'école A, Aboubakar Diallo, décide de sensibiliser le village à travers l'éducation des enfants pour que ces derniers sensibilisent leur famille. L'école possède une pépinière et chaque matin les enfants entretiennent leur cour (ramassage des feuilles et des matières plastiques). L'école initie aussi les élèves à l'entretien d'un compost pour fabriquer du fumier. Dans cette dernière initiative, les villageois regrettent de ne pouvoir acheter le fumier produit qui est à l'usage exclusif de l'école et du personnel de l'école.

III) L’association Diakafo

Cette association, qui a pour objectif principal le reboisement, mène aussi des actions de sensibilisation pour mieux gérer les ressources naturelles de Niéna.

Cette association est la continuation du Club des Amis de l’Environnement. Diakafo a connu le jour grâce à l’ASIFA, un bureau d’étude chargé d’évaluer les besoins de Niéna. L’ASIFA a trouvé un bailleur (l’ADF) qui a donné 98 700 000 FCFA sur 4 ans à Diakafo. L’ASIFA est maintenant retournée à Bamako car l’ADF ne voulait pas d’intermédiaire avec Diakafo. C’est ainsi que le projet des femmes sur les déchets a été abandonné, car mené par l’ASIFA. L’ASIFA reste en contact avec DIAKAFO dans des missions de formation au reboisement et à l’élagage.

Le gérant de DIAKAFO est Mamadou Diallo. Il pense qu’il y a trop de coupeurs de bois. Il se charge de reboiser certaines zones ainsi que de donner des micros crédits aux coupeurs d’arbres en échange d’un changement d’activité de ces derniers.

DIAKAFO mène des émissions de sensibilisation sur radio TERIYA. On y parle des crédits alloués aux charbonniers et aux fagotiers, du reboisement et des risques de la déforestation. Il n’y a pas un animateur fixe à la radio.

DIAKAFO vient d’acheter 6 hectares à Mena pour 300 000 FCFA. Dans l’année, il y aura une plantation de 30 hectares de cactus, et ils ont planté 13 hectares d’eucalyptus à Niéna.

 

15 villages adhèrent à DIAKAFO et l’association songe à s’agrandir avec 15 autres villages sur 4 ans si tout va bien.

 

Le reboisement s’organise ainsi : chaque année, 1 hectare de terrain est donné à chacun des 15 villages. En plus de cela, chaque village se voit offrir 1 hectare privé au villageois qui en fait la demande (si plusieurs personnes demandent cet hectare privé, celui-ci est divisé en autant de parts que de demandeurs).

DIAKAFO se propose pour effectuer le reboisement du marché, mais cette tâche semble être attribuée à Salia Sangare le responsable des eaux et forêts.

Les 15 villages adhérant à DIAKAFO sont :
NIENA, DARABOUGOU, TIOLA, KONKOLIKORO, DJINANI, WOIKOROBOUGO, DOUGOUKO LOBOUGOU, TOFOLA, TIE KOUROULA, N’TJOLA, MONPIALA, DIASSALA, BAZANA, FENABOULOU, SANANKORUNI.

 

 

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Dernière modification : 14 janvier 2014