[ Jardin des femmes ] [ Ecologie ] [ Environnement ] [ La santé ] [ Fête ] [ Paroles d'enfants ] [ Collaborations ] [ Plaisir ... ] [ Divers ] [ Remerciements ]

L’ONG A.P.I.B. (Association pour la Promotion des Initiatives de Base) cf Annexe 3

Nous avons rencontré Nampé Sanogo, le président de l’ONG A.P.I.B.Il souhaiterait coopérer avec Teriya concernant certains projets communs, notamment la Maison de l’Artisanat. (la gestion, l’alphabétisation des artisans…).
Il a déjà échangé des idées avec Joseph Brevet.
Comme il dit " Un doigt à lui seul ne peut soulever un caillou ".
2 personnes sont sur Niéna et 3 sur Sikasso.
Il apporte une formation aux commerçants de bœufs (pour la gestion) , au CESCOM (le centre de santé) et à la mairie.
Cette formation est payante et est plus administrative que technique.
Par exemple, les formations " Comment élaborer un dossier de financement ? ", " Comment gérer l’argent ? " sont proposées.
La population est consciente de la pertinence d’une formation mais le coût reste un obstacle.
Un journée de formation, où 30 personnes peuvent être accueillies, coûte de 20 000 FCFA à 40 000 FCFA. (le prix de la formation et non le prix par personne.)
La formation peut s’effectuer en Bambara.
L’ONG peut délivrer ensuite une attestation de formation.
Elle reçoit peu de subventions et manque de moyens informatiques.

Moussa Diallo a souhaité créer une association de personnes handicapées, car selon lui " il faut partager les choses et n’oublier personne, et surtout pas ceux qui n’ont pas d’argent et mendient. "
Ainsi il a décidé de lancer un appel à la radio Teriya afin d’inviter toutes les personnes handicapées à se réunir dans la concession Teriya. Joseph Brevet, dit " Karim le menuisier " a d’ailleurs assisté à cette réunion.
57 personnes de la commune de Niéna se sont déplacées et ont pu discuter de leur vie quotidienne et de leurs problèmes de santé. Les gens étaient très heureux, selon Moussa, de se retrouver. C’était la première fois qu’ils pouvaient s’entretenir tous ensemble. Ils ont eu l’impression d’être entendus et compris.
Ces personnes se sont alors engagées comme membres de l’association " Diékabara ", et ont élu un président, un secrétaire, un trésorier et un commissaire de conflit.
L’association a donc débuté en avril 2003, compte 57 membres et se réunit environ 1 fois par mois. Cependant, de nombreuses personnes ont de grandes difficultés à se déplacer et ne peuvent pas toujours venir aux réunions. Moussa pense lancer d’autres appels à la radio afin de mobiliser encore plus de personnes isolées.

Le but de l’association est d’intégrer ces personnes à la Maison des Artisans et leur apporter une formation professionnelle. Cette formation serait gratuite et comprendrait plusieurs corps de métier. Les membres de l’association pourraient alors travailler individuellement et gagner leur propre argent.
L’association a décidé de prendre contact avec les associations de Sikasso et de Bamako, afin d’échanger des idées.

Dernière modification : 14 janvier 2014