Accueil Remonter                       
Divers
Jardin des femmes ] Ecologie ] Environnement ] La santé ] Fête ] Paroles d'enfants ] Collaborations ] Plaisir ... ] [ Divers ] Remerciements ]

 

 

horizontal rule

Petits Comptes Rendus et idées :

A la recherche du tracteur perdu… 

Lors d’une réunion avec les membres de l’association avant notre départ, nous avions été chargés d’enquêter discrètement sur la mystérieuse disparition de cet engin cédé par Teriya aux Niénakas il y a quelques années.

Mission accomplie : après avoir interrogé Moussa à ce sujet, nous avons été conduits par lui jusqu’au pittoresque quartier de Tabakoro (que nous avons ainsi eu le plaisir de découvrir…), situé derrière le terrain de foot, en bordure de champs. Le tracteur y repose dans une vaste concession, bien protégé des intempéries grâce au " garage " de terre rouge qui l’abrite, mais totalement hors d’usage depuis plus d’un an à cause d’une avarie mécanique. Le responsable du tracteur, Nuhum Diallo nous a expliqué que l’une des pompes du moteur s’était cassée et que les trois tentatives de réparation de la pièce à Sikasso n’avaient abouti qu’à des échecs. Leur faire parvenir une nouvelle pièce serait-il une solution ? Une personne plus douée que nous pour la mécanique pourrait-elle venir à bout du problème plus simplement ? Avouant notre grande méconnaissance de ces ennuis techniques, nous nous sommes bornés à prendre des photos…

L’émetteur de Radio-Teriya

Les premiers jours de notre séjour et en parlant avec les habitants, nous avons pu constater l’importance de Radio-Tériya dans la diffusion de l’information à Niéna. Différentes émissions y sont organisées, qui vont de la sensibilisation médicale (le dimanche de 19h à 20h) à " fréquence sentimentale ", émission prodiguant moult conseils aux amoureux en détresse, sur fond de Céline Dion. Une heure par semaine, le mercredi soir, y est même consacrée à l’association Tériya, initiatrice du projet. Lorsque aucun représentant de l’association ne se trouve sur place pour occuper l’antenne, y sont lues les lettres échangées entre Niénakas et Bougivalais, ou bien l’on diffuse de l’information sur les différents projets en cours.

Malheureusement, un orage survenu peu après notre arrivée a sérieusement endommagé l’émetteur de la radio, la condamnant au silence pendant toute la durée de notre séjour. La portée de certaines de nos actions, comme le nettoyage du marché, s’en est même trouvée quelque peu affaiblie, faute d’instrument efficace pour relayer le message.

Le problème est que ce type d’émetteurs, de marque DB puissance 250 watts (ce qui, selon le technicien-animateur radio Diakaridia Diallo, est la meilleure qualité à laquelle on puisse avoir accès), ne se fabrique qu’en Italie. Il est parfois possible d’en trouver à Bamako, comme cela avait été le cas lors de la précédente panne il y a trois ans, mais lorsque ce n’est pas le cas, il est alors nécessaire de commander la pièce en Italie, d’où elle met ensuite environs trois semaines à être acheminée. Outre le fait que cela retarde la remise en état de la radio, le coût de l’opération est également considérable : alors que l’émetteur en lui-même coûte déjà 110 000F CFA, son transport d’Italie revient, lui, à 220 000 F CFA, sans compter le trajet Bamako-Niéna.

L’une des solutions possibles serait de disposer d’un émetteur de secours - le même, ou un autre de portée minimum 250 Km – ou au moins d’un double de la pièce défectueuse. Il serait aussi possible de changer la plaquette, ce qui aurait le même effet que d’avoir deux émetteurs.

Peu experts en la matière, nous nous sommes contentés de recueillir fidèlement les informations. Diakaridia Diallo nous a dit que le mieux serait d’en parler à Sylvain Ricard, le fondateur de la radio, pour plus ample information sur les démarches à suivre.

La bibliothèque du village.

Nous avons rencontré Monsieur Coulibaly, professeur de dessin et de musique et responsable de la bibliothèque du village, qui se situe dans le collège (école du second degré).
Elle est ouverte tous les jours de 8h à 12 h et de 15h à 17h.
Les gens du village peuvent s’abonner pendant un an, pour la somme de 500 FCFA.
Les élèves de l’école ne paient que 500 FCFA et peuvent consulter des livres pendant les récréations.
La durée de l’emprunt est d’une semaine. Un renouvellement peut être autorisé.
Pour l’oubli d’un livre, le bibliothécaire met en garde la personne et pour la perte d’un livre, une amende s’élève à 5000 FCFA.
Le classement se fait par auteur, puis par ordre alphabétique des titres des ouvrages, afin de faciliter les recherches documentaires.

La bibliothèque possède de petits moyens et a de grands manques matériels et livresques.
J’ai pu observer 3 étagères, 3 tabourets, 1 bureau, 3 tables et 1 machine à écrire (qui tombe souvent en panne).
M. Coulibaly aurait besoin d’un appareil de reliure (afin de réparer les livres), de tabourets, d’étagères, de chaises, d’une nouvelle machine à écrire (car il doit rendre un rapport mensuel à la mairie, écrire des lettres), d’un support pour le scotch et de jeux de société (scrabble, monopoly…).
Voilà bientôt 3 ans que la bibliothèque n’a pas reçu de livres. Le bibliothécaire souhaiterait quelques livres d’auteurs africains qui sont au programme pour les élèves tels que L.S.Senghor, Malgache, Rabenajara, Flavien, Mongo Béti, Olympe Belli Kénon et des livres de V.Hugo (comme " Les pauvres gens "), de Baudelaire, de La Fontaine, des albums pour enfants, des livres de la collection " bibliothèque rose et verte " et quelques contes.

Peu de villageois fréquentent la bibliothèque car ils connaissent déjà les livres existants. Elle est peu fournie et ne reçoit plus de nouveautés.
De plus, de nombreuses personnes ne lisent pas le Français, langue de la plupart des livres de la bibliothèque. Il faudrait donc quelques livres en Bambara.

Pour tout envoi, voici l’adresse précise :

Mr Marimantia Coulibaly
MSC Niéna, 2ème cycle
Bibliothécaire
Ecole Fondamentale de Niéna
Cercle de Sikasso

Idée : Un cinéma un Niéna ?

Nous avons eu la chance de pouvoir assister ( et participer activement…) à une fête à Niéna, une " boom " organisée par la commune dans l’amphithéâtre. Un endroit magnifique. Un grand espace à ciel ouvert, de hauts murs, une large estrade, et surtout un grand mur mur qui pourrait faire office d’écran de cinéma. La salle est très grande et pourrait accueillir de nombreux villageois. Pourquoi ne pas mettre en place des projections ? Il faudrait évidemment un matériel adéquat (projecteur, bandes etc.) mais pourquoi pas ? Affaire à suivre...

horizontal rule


Dernière modification : 14 janvier 2014