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Le marché
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L’organisation du marché

 Le marché de Niéna est un événement dans la région, il a lieu le dimanche, les vendeurs et les chalands viennent de loin, de Bamako et même de Côte d’Ivoire.

Nous nous y sommes rendu chaque semaine, pour l’ambiance qui s’y dégageait et bien sur pour les produits proposés, aussi divers que variés.  

  A première vue l’emplacement de chaque étale dépend de chacun, il n’y a pas de secteur en fonction des produits vendus, les tissus peuvent se retrouver entre la maraîchère et la vendeuse de poissons séchés. Mais après un entretient avec le maire où il nous a expliqué le fonctionnement du marché, la situation nous a alors semblé plus claire même si cela ressemble peu à notre organisation. Dans les faits, chaque marchand a une parcelle, toujours la même qu’il a choisi au départ en fonction de croyances personnelles et lorsqu’il s’avère que l’emplacement choisi est prolifique il y reste par superstition et personne ne pourra l’en délogé. Le loyer des parcelles dépend des marchandises vendues par les commerçants, les gros marchands payent 1000 FCFA, tandis que les vendeuses de condiments payent 250 FCFA.

C’est ainsi qu’il y a un vrai brassage des produits et chacun semble y trouver son compte.

 

  Les produits les plus courant sont : les condiments ; les légumes ; les poissons séchés, puis nous trouvons tissus et vêtements, casseroles et matériel de cuisine.

On rencontre aussi les stands de pharmacie par terre qui consiste à vendre des gélules dites pharmaceutiques de toutes couleurs, celles-ci indiquant l’indications produits, par exemple les jaune et rouge sont des antibiotiques. L’origine de ces « médicaments » est plus que floue, ils proviendraient des pays voisins et emprunteraient un circuit parallèle. Nous avons profité de notre entretien avec le maire et ses conseillers pour leur demander ce qu’ils pensaient de ce phénomène, selon eux c’est un problème d’ordre national et que seul l’Etat a le pouvoir d’agir hors tant que cela ne sera pas fait ils ne voient pas pourquoi ils ne continueraient pas à les accueillir sur le marché.

 

   

A quelques centaines de mètres du marché traditionnel on trouve le marché aux bestiaux qui se trouve sur les hauteurs de la ville. Les négociants viennent y vendre veaux, vaches, moutons et brebis. La aussi les gens peuvent venir de loin, de tout le pays. La vue de ce spectacle est assez impressionnante car il y a beaucoup de monde et des animaux partout qui circulent ; mieux vaut faire attention où l’on va pour ne pas se retrouver nez à nez avec un taureau.

Le marché est un véritable évènement, il amène beaucoup de gens dans la ville, que celle-ci semble déserte une fois la foule repartie.  
Des agents de nettoyage, embauchés par la mairie en 2003, prennent alors  possession des lieux afin de rendre la place nette pour la semaine suivante.  
Le maire nous a mentionné un projet de refaire le marché, de revoir sa position pour le rendre plus propice à accueillir tant de monde et dans de meilleures conditions.  
Figure dans le projet la construction d’un collecteur d’eau qui irait jusqu’à la rizière et favoriserait l’évacuation des eaux.  

L’assainissement de la ville

  Il suffit de se promener dans quelques rue de Niéna pour se rendre compte qu’il y a un véritable problème d’assainissement, les rues sont encombrées de détritus en tout genre, l’eau de pluie ne pouvant s’évacuer stagne et croupie ce qui rend les chemins quelques fois peu praticables.

 

 

  Ce problème est une des préoccupations premières des autorités, la mairie nous a confié un projet qu’elle voudrait mettre en œuvre que nous avons remis à Teriya.

Le budget de la mairie permet d’ores et déjà l’entretien de futures installations. L’ancien maire Monsieur Diallo a lui aussi monté un projet avec la coopérative d’assainissement du Ganadougou que nous avons aussi transmis à Teriya.

Nous avons lu ces projets, ils présentent tous deux des actions visant dans un premier temps à sensibiliser la population aux problèmes d’insalubrité, car elle s’en préoccupe peu, tout du moins elle a du mal à changer ses habitudes de vie. Hors le premier objectif à atteindre est d’avoir le soutient de la population car c’est elle par son comportement qui changera les choses, et alors les infrastructures misent en place auront une réelle efficacité.

 Les déchets sont en général triés, il y a le composte qu’ils entassent devant les maisons avant de les emmener au champs comme engrais. Pour ce qui est du reste les détritus errent un peu partout à cause du vent, des eaux…

Les sacs plastiques sont légions, ils jonchent les rues, l’eau s’y engouffrent, y stagne tout cela favorisant la prolifération des microbes et moustiques (porteurs du paludisme) en tout genre, c’est un véritable problème de santé publique. A cela s’ajoute les eaux usées qui sont évacuées dans des puisards, dans des collecteurs d’eau de pluies, derrière les concessions ou directement dans la rue ou les terrains vagues. Le projet de la mairie fait mention de constructions de caniveaux et de collecteurs pour évacuer les eaux.

L’assainissement de la ville est maintenant le projet majeur à mener.

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Dernière modification : 14 janvier 2014