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LA SANTÉ A NIENA
Le
système de santé à Niéna s’articule autour de différents acteurs,
qu’ils soient publics ou privés, modernes ou traditionnels, ils tentent de répondre
au mieux aux besoins des habitants pour un meilleur niveau de santé. I-
LE CSCOM
Crée
depuis l’indépendance du mali en 1960, actuellement ce contre est financé et
subventionné par différentes organisations : l’Etat, l’association
villageoise (29 villages), la commune et quelques ONG. Il est
divisé en 3 parties : 1)
le centre de consultations. Chaque
patient vient s’y faire soigner mais rarement hospitalisé faute de place et
de moyens (transfert à Sikasso 75km de Niéna). Le service est géré par
Monsieur Abderaman SANOGO, responsable étatique du CSCOM, qui est accompagné
d’une infirmière et de deux aides-soignants. Muni de leur
ordonnance les patients se rendent à la pharmacie du CSCOM afin d’obtenir les
produits. Pour les
injections, perfusions, pansements…ils sont accueillis par l’infirmière
dans une salle de soins vétuste et peu fournit. 2)
le centre de vaccination. Chaque
vendredi a lieu la vaccination fixe, les femmes enceintes et les nouveaux nés
peuvent s’y faire vacciner gratuitement (après l’achat d’un carnet de
vaccination nominatif qui coûte 100FCFA) grâce à la campagne nationale de
santé publique. Les vaccins administrés sont : le BCG, la polio, l’hépatite
B, la rougeole, la fièvre jaune et le tétanos. Les femmes en âge de procréer
(de 15 à 49 ans) bénéficient aussi gratuitement du vaccin anti-tétanique.
Le
reste de la population peut se faire vacciner après avoir payé une
consultation d’un montant de 250 FCFA pour les membres de l’association
villageoise, ou de 1000 FCFA pour les non adhérents. Le matériel
utilisé est composé de seringues stériles, de coton, de vaccins (conservés
dans des glacières), et de boites à aiguilles usagées fournit par l’UNICEF. Le
restant de la semaine une équipe, composée d’un aide soignant et d’une
infirmière, mène une « action de stratégie avancée » qui
consiste à aller à la rencontre des populations excentrées pour qu’elles
puissent aussi bénéficier de cette campagne de vaccination. Cependant cette
action à un coût de 400000 FCFA pour la rémunération de l’équipe médicale,
l’entretien du mode transport (mobylette), le pétrole et la conservation des
vaccins (réfrigérateurs, glacières), l’association villageoise a donc du
mal à prendre en charge cette somme. Durant
notre séjour nous avons pu constater les limites de cette action qui se
manifeste par le manque de vaccins fournit par l’état. Nous avons
aussi pu participer aux journées nationales de vaccinations contre la poliomyélite
qui avait lieu du 12 au 15 août. Nous nous sommes séparés en 2 groupes le
premier est rester à Niéna tandis que le deuxième est parti en brousse dans
les villages avoisinants accompagné par l’infirmier du cabinet médical privé.
La vaccination s’est faite aux portes à portes, on s’est rendu dans chaque
concession pour vacciner les enfants de moins de 5 ans. Une fois que tous les
enfants de la famille ont reçu le vaccin, on marque une croix et la date à la
craie sur la maison, si un enfant manque à l’appel, un triangle est dessiné.
Nous avons
constater que dans les villages aux alentours de la commune de Niéna, les
populations étaient très sensibilisés à cette campagne car presque tous
enfants étaient présents et regroupés dans une concession, tandis qu’à Niéna
beaucoup d’enfants étaient absents et se promenaient dans la rue, nous avons
été surpris de ce manque d’implication de la population Niénakase car
l’organisation et la sensibilisation de cette campagne semblaient plutôt
efficaces. 3)
la maternité Elle est
composée d’une salle de consultations pré et post natale, d’une salle
d’accouchement et d’une salle de repos. a-
les consultations prénatales Elles ont
lieu tous les matins sauf le week-end et le vendredi, leur coût est de 200FCFA.
En générale elles consistent à prendre le poids, la tension et la hauteur utérine de la femme enceinte. Les
matrones les interrogent afin de vérifier d’éventuelles infections vaginales
, pratiquent un examen gynécologique et vérifie leur carnet de vaccination ;
les informations récoltées sont notées sur une fiche nominative
stockée à la maternité, celle-ci coûte 500 FCFA et est a la charge de
la patiente. Ces femmes
doivent se présenter à un rendez vous fixé tous les mois cependant nous avons
constater que ce rythme n’était pas toujours respecté. D’autre part les
femmes ne connaissent pas exactement où elles en sont dans leur grossesse, les
matrones calculent donc le terme en fonction de la hauteur utérine. Au cours de
leur grossesse toutes les femmes prennent un traitement antipaludéen et du fer,
en plus de cela les matrones prescrivent régulièrement des antibiotiques lors
d’infections gynécologiques et augmente la posologie des antipaludéens. Une
cure de quinine est toutefois obligatoire à trois reprises au cours de la
grossesse. Nous avons remarqué que les matrones prescrivent un grand nombre de
médicaments, aussi elles soulignent le fait que chaque femme peut se les payer
et peuvent donc prendre ce traitement par précaution. Durant le
troisième trimestre les matrones conseillent aux femmes de rassembler la somme
de 15000FCFA en cas de transfert à
Sikasso suite à un problème lors de l’accouchement et d’hospitalisation
qui suivra (en 2004, 9 femmes sur 300 ont du être évacués).
L’hospitalisation des femmes
devant subir une césarienne est maintenant
prise en charge par l’Etat. Il nous semble qu’un système d’ambulance géré
par le CSCOM serait d’une grande utilité car quelques fois les femmes doivent
attendre 2 heures voir plus avant qu’une ambulance arrive pour les évacuer.
Cela mettant en danger la vie de la mère et de l’enfant. b-
l’accouchement.
Nous avons eu l’opportunité d’assister à quelques accouchements
durant notre séjour suite à une demande de notre part. Nous avons pu constater
que la salle d’accouchement repeinte en blanc grâce au financement de Teriya
par le conseil général des Yvelines permet aux matrones d’avoir une
meilleure luminosité dans la pièce. Il y a
environ 2 accouchements par jour dans cette maternité (1700 naissances ont été
recensées en 2004), ainsi les 4 lits et matelas fournit par Teriya sont d’une
grande utilité. Ces femmes (qui ont environ un enfants tous les 2/3 ans) sont
installées sur l’unique table d’accouchement et la matrone présente est à
l’écoute de la mère car elle attend que ce soit la femme qui décide de
pousser. Quand l’enfant naît la matrone le stimule pour qu’il pleure en le
tapotant sur le thorax. Elle lui libère les voix respiratoires à l’aide
d’une poire et coupe le cordon ombilical. Par la suite si l’enfant est très
sale, elle le récure à l’aide d’un chiffon rugueux. Cependant, elle nous a
précisé que dans la majorité des cas elle laissait les enfants enveloppés
dans leur vernix pendant 6 heures avant de le nettoyer. En moyenne les mères et
enfants restent à la maternité 24h pour les suites de couche. Par ailleurs,
comme nous l’ont souligné les matrones, nous avons remarquer le manque de
table d’accouchement obligeant certaines femmes à accoucher sur une simple
natte installée à même le sol. De plus, les
panneaux solaires ont été réparé et sont entretenu mais ne semble pas
suffisant car les matrones doivent travailler muni de torche électrique
lorsqu’il n’y a pas assez de soleil durant la journée ou quand plusieurs
accouchement ont lieu la même nuit. c)
Les consultations post-natales. Elles
ont lieu chaque vendredi matin, lors de ce rendez-vous le bébé est pesé sur
une balance particulièrement vétuste et très exceptionnellement nettoyé. Le
poids de l’enfant est alors inscrit sur une fiche « enfant» conservé
à la maternité. Mais l’enfant n’est pas examiné. Les consultations sont
brèves et sporadiques du fait d’un grand nombre de patientes se présentant
les vendredis matin. D’autre
part, certaines femmes profitent de ce temps de rendez-vous pour ce faire
administrer une piqûre de contraceptifs, au dépend de leur mari, car elle sont
sensibiliser à la dangerosité des grossesses rapprocher (ce qui n’est pas le
cas des hommes). Elles doivent alors payer 300FCFA et l’injection est à renouveler tous les 3 mois. Suite à ce
traitement, ces femmes présentent d’importants effets secondaires tels que
des maux de ventre, hémorragies, céphalées. 4)
la pharmacie du CSCOM. Celle-ci
se trouve au sein même de l’établissement. Le CSCOM se fournissant à
Sikasso en grande quantité, les médicaments y ont un coût inférieur à ceux
des pharmacies de ville. De plus, les médicaments n’y sont pas vendus par
tablettes mais à l’unité. Nous avons
constaté que le gérant de cette officine semblait bien organisé dans le
fonctionnement et l’entretien des locaux. Une remise lui permet de stocker les
médicaments. Parallèlement
une autre pharmacie existe, celle-ci est illégale, c’est la « pharmacie
par terre ». Elle consiste en la vente de
« médicaments » dans la rue, à même le sol et lors du
marché, l’origine et l’efficacité de ces médicaments semblent plus que
douteuses, voire dangereuses Dans
les pharmacies libérales de Niéna les médicaments sont très chers, les
locaux sont luxueux, ils nous parait difficile pour la population d’accéder
à ces médicaments. Par exemple, traiter une crise de paludisme d’un enfant
coûte 3500FCFA. Conclusion Globalement,
il nous semble que le CSCOM fonctionne correctement, qu’il répond aux tous
premiers besoins de la population. Cependant la présence d’un médecin nous
semble indispensable pour favoriser une meilleure qualité de soins et de répondre
efficacement aux cas critiques. Concernant la
maternité la matrone nous a fait part de ses besoins tels qu’un tensiomètre
et de blouses. Nous avons aussi constaté la nécessité de boites de rangement
pour les fiches ‘’mères’’ et ‘’enfants’’ car celles déjà présentes
sont surchargées. De plus, le stéthoscope fonctionne très mal et il ne semble
pas y avoir de thermomètre pour vérifier la température des mères ou
enfants. Nous
souhaitions souligner que les locaux de cette maternité sont mal entretenus
ainsi que le matériel utilisé. De plus, le manque d’organisation nous a
surpris et semble nuire à la qualité des soins apportés. Par tous ces éléments,
il nous semble que la présence d’une sage femme diplômée permettrait
un accompagnement des mères et enfants de meilleure qualité (les matrones
elles-mêmes se sont plaintes du manque de personnels). II-
LE DOCTEUR TRAORE-LA CLINIQUE PRIVÉE.
Nous avons
pris contact avec le Dr Zaccaria TRAORE, il a fait ses études à Bamako et a décidé
de venir s’installer en libéral dans
une commune rurale dépourvu de médecin, il est le seul dans un rayon de 30
kilomètres autour de Niéna. Sa clinique est
dotée d’une salle d’attente, d’une salle de consultations, d’une salle
d’opérations, d’une salle de soins, de trois chambres communes et d’un
laboratoire (financé par l’ONG Santé Sud)
qui sera opérationnel en Novembre prochain et ce qui évitera de se rendre à Sikasso pour les examens
biologiques. Cela fait maintenant quelques années qu’il est implanté dans la
région et jouie d’une bonne réputation auprès de la population. Il a
environ dix consultations par jour, celles-ci sont d’un montant de 1000 FCA le
matin, 1500 FCFA l’après midi et
de 2000 FCFA le soir. Il consulte aussi a domicile pour 1500 FCA pour la commune
de Niéna et pour 10000 FCFA aux alentours. Les pathologies les plus rencontrées
sont : le paludisme, les diarrhées, les infections respiratoires et les
infections sexuellement transmissibles. Dans la majeure partie des cas les
patients viennent en deuxième intention suite à l’échec de la médecine
traditionnelle, celle-ci étant moins chère et plus ancrée dans la tradition.
Certains des patients n’ont pas les moyens de payer les consultations ainsi
que les médicament et régulièrement le Dr TRAORE dispense ses soins
gratuitement et fournit les traitements. Nous
avons pu assister aux consultations au cabinet et aux domiciles, celles-ci
allant d’une simple prise de tension à la rééducation fonctionnelle adaptée
aux moyens locaux. Nous avons
ressenti un véritable investissement personnel chez le D TRAORE, il est très
à l’écoute de ses patients et cherche à développer la médecine rurale au
Mali. Pour cela il a différents projets, certains en cours de réalisation
comme le laboratoire, d’autres demandant des investissements extérieurs comme
la création d’une mutuelle communautaire et d’un centre de prise en charge
de la malnutrition des enfants. Malgré tous
les problèmes qu’il peut rencontrer, entre la manque de moyens financiers à
sa disposition, le sentiment d’incapacité à faire bouger les choses et de
solitude dans ses actions, il reste motivé pour dispenser des soins de qualité
et se former, grâce à l’association des médecins ruraux et aux diverses
rencontres à de nouvelles techniques. III-
BABA DIALLO - DENTISTE
Nous
avons rencontré le dentiste Baba Diallo lors d’une soirée la deuxième
semaine de notre séjour. Nous lui avons remis les deux cartons de médicaments
fournit par Teriya (qu’il a d’ailleurs utilisé dès le lendemain) Il nous a
fait remarquer qu’ils allaient lui être très utile car ces médicaments coûtent
très cher et il ne peut donc les prescrire à ses patients. Nous avons assisté
à une matinée de consultations au sein du CSCOM. Il nous a fortement invité
à apprécier la qualité de son travail en nous montrant de nombreux cas
graves. Beaucoup de patients se présentent à cette consultation, qui n’a
lieu environ qu’une fois par mois (chaque week-end le Dr Diallo se rend dans
un village différent), et le dentiste reste jusqu'à ce que le dernier malade
soit vu quelque soit l’heure. Globalement
il offre à chaque patient un comprimé de paracétamol pour calmer la douleur,
un antibiotique pour réduire le risque infectieux et administre une piqûre
d’anesthésiant car la majorité des cas nécessite un arrachage de dents .La
plupart des patients en effet attende trop longtemps avant de se faire soigner
car il faut pour cela aller à Bamako.
Faute de matériel adapté, Baba Diallo effectue uniquement des arrachages de
dents qui ne s’infectent que rarement grâce à la prise d’antibiotiques. Dans
son travail il est assisté par le pharmacien du CSCOM et par un enfant
d’environ 9 ans qui désinfecte les instruments à la javel. Une
sensibilisation à une bonne hygiène dentaire est faite lors des consultations
des enfants ou il explique aux parents la nécessite du brossage de dents. Il
nous a aussi expliqué ses démarches auprès des jardins d’enfants ou il
effectue une sensibilisation aux familles en fournissant à chaque enfant une
brosse à dents leur demandant une petite participation. La brosse à dents
reste au jardin d’enfants et chaque matin les enfants se brosse les dents à
son arrivée. Il nous a également fait part de la nécessité de préserver les
traditions en associant la brosse et le bâton traditionnel qui apporte du
fluor. Ce projet est limité par la difficulté qu’il rencontre pour se
procurer des brosses à dents, celles-ci étant de plus importées faute de
fabrique de brosse a dents au mali. Finalement
nous voulions souligner la qualité des soins qu’il tente d’apporter à
chacun de ses patients et la volonté qu’il a de poursuivre son métier au dépend
de sa vie personnelle. IV-
LA MÉDECINE TRADITIONNELLE
Lors
de nos différentes conversations avec des médecins et infirmiers ; la
question de la médecine traditionnelle revenait souvent car elle est la plus
usitée. Intrigués par cela nous avons cherché à comprendre son
fonctionnement, son coût, le nombre de pratiquants… Nous avons eu
l’opportunité de rencontrer le Docteur Baalo qui est diplôme de médecine
moderne et traditionnelle et qui est actuellement secrétaire au ministère de
l’artisanat à Sikasso. Le docteur nous a expliqué que ce type de médecine
faisant partie des métiers de l’artisanat, elle jouie d’une reconnaissance
de l’Etat. Les thérapeutes traditionnels doivent faire tester leurs produits,
des plantes séchées puis pilées ou laissées à l’état d’écorce, au
laboratoire de Bamako pour recevoir une carte les considérants comme
professionnel. Globalement, au Mali, la médecine traditionnelle est la première
pour se soigner, ce qui peut poser d’importantes difficultés lors des cas
critiques. Toutefois l’hôpital de Sikasso reconnaît les bienfaits de cette
pratique. Autour de Niéna
une association de médecins traditionnels s’est constituée, elle est composée
de 11 thérapeutes chacun ayant sa spécialité. Pour que ce savoir se pérennise,
les anciens se doivent d’inculquer aux plus jeunes cette technique. Cette médecine
reste très primaire aussi bien dans ses diagnostics que dans ses traitements
car elle classe les pathologies en grandes catégories : la maladie des
nerfs, la maladie interne, la folie, le maladie infantile et le paludisme. Enfin la rémunération
de ces consultations n’est pas financière mais matériel, ainsi selon les
raisons de sa visite le patient ne donnera rien ou fera don au maximum d’un
poulet et de 2 noix de kola (à savoir que le poulet coûte en moyenne 1200FCFA
et le kilo de kola s’élève à 3000FCFA). Nous avons pu parler avec les enfants du
médecin traditionnel, Bakary et Youssouf. Ils nous ont expliqué que la médecine
traditionnelle ne soigne pas les même pathologies que la médecine moderne. Il
leur arrive, à eux aussi, d’aller se faire soigner au centre de santé. Ils
nous ont dit aussi qu’il y avait un cours à l’école où ils discutent de
la médecine et que les maîtres leur enseignent que les deux médecines sont
utiles et complémentaires. Ballade
dans la brousse.
Nous sommes partis un après-midi avec Youssouf, Bakary et leur oncle qui
est médecin traditionnel, dans la brousse à la recherche des plantes médicinales.
Nous avons été étonnés par le nombre de plantes soignantes, la facilité
avec laquelle nos trois guides trouvaient celles-ci et nous avons été
transcendés par la beauté du décor. Voici quelques-unes unes des plantes que
nous avons croisées, accompagnées de leur nom et de leurs propriétés.
L’Association des handicapésNous avons
rencontré deux représentants de l’association sur leur lieu de travail. Après
un cours entretien nous avons essayé de comprendre la situation globale mais
celle-ci semble étrange. L’argent mis sur un compte à la BNDA l’an dernier
par les jeunes a en partie servi à la construction d’un banc pour accueillir
des visiteurs. Leurs réels besoins portent sur l’achat de fauteuil/ vélo qui
leur sont utiles pour se déplacer sur le terrain de Niéna. Le montant sur ce
compte est pour l’heure insuffisant pour ce type de projet, un fauteuil à
trois roues coûtant 100 à 150 000 francs CFA.
Beaucoup d’handicapés n’ont pas de ressources, ils doivent
travailler pour subvenir à leurs besoins, ils sont réparateurs radios,
menuisiers, vachers, etc. Les non voyants semblent exclus de ce cercle, ils n’ont pas
d’autres alternatives pour vivre que la mendicité. |
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