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TAAMA SEBE I mi sògòma fòlò ! An bé Paris la, an bé ta Bamako, an bé ta baaraké Niéna la. An ka du ka bon wa ? Du bé bon. An dusu ka di ! Moussa, mògò sébé, be yan. An ka kan ka baaraké Teriya kama!
Le 6 Juillet 2006, Orly reçoit six jeunes français, futurs Toubabs, impatients de décoller vers l’horizon Africain et le ciel de Bamako. En fait de ciel, une nuit voilée nous accueille au sortir de l’avion, sur le tarmac de l’aéroport, en retard. Un mal pour un bien car ces quelques heures de retard nous permettent de découvrir la patience et la gentillesse de Moussa, notre accompagnateur. Une patience qui sera évidemment mise à l’épreuve durant les trois jours à Bamako où, sans valises ni bagages, les aventuriers de cours de récré apprennent à se retrouver dans une ville Malienne. Après l’effort le réconfort, Moussa nous emmène dans son village, fraîchement arrosé par la pluie : Niéna, un petit coin de paradis après la fournaise Bamakoise ! Nous allons pouvoir nous mettre au travail. L’Association Teriya amitié Mali et le Conseil Général des Yvelines, partenaire et généreux mécène, nous ont confié plusieurs projets à étudier. Les réunions se succèdent, nos objectifs se définissent et nous nous les répartissons, fiers de nos compétences. Mais une fois au Mali, notre assurance s’évanouit dans le tourbillon exotique de la vie africaine. Nous sommes abasourdis par cette réalité, désorienté par une rupture si soudaine entre les vains raffinements de la civilisation occidentale et la misère de cette terre en devenir. Les pages qui suivent sont imprégnées de ces étonnements quotidiens et de notre volonté de contribuer au projet de l’Association Teriya pour l’avenir du village de Niena.
Remerciements En premier lieu, nous voudrions remercier les membres de l’association Teriya Amitié Mali de nous avoir donné l’opportunité de partir à Niena cet été. Leur soutien et leurs conseils nous ont accompagnés tout au long du voyage et nous ont permis d’assumer les responsabilités qui nous avaient été confiées. Nous remercions également le Conseil Général des Yvelines pour son engagement aux côtés de l’association Teriya et pour l’aide financière qu’il nous a apporté. Nous voudrions remercier ensuite les Nienakas pour l’accueil qu’ils nous ont réservés : plus que des partenaires ce sont des amis que nous avons rencontrés. Désireux de partager leur culture et de nous faire découvrir la réalité de leur existence, ils ont contribué à faire de notre voyage une expérience humaine fondée sur la tolérance, l’écoute, et le respect mutuel. Nous hésitons à citer des noms de peur de nous montrer injustes. Néanmoins, nous manquerions à tous nos devoirs si nous n’exprimions pas notre gratitude à Moussa T. Diallo pour le temps qu’il nous a consacré. Chaque jour nous avons profité de son expérience, de sa générosité et chaque jour nous nous en souviendrons. Enfin, nous voudrions remercier le maire et ses conseillers pour la confiance qu’ils nous ont accordé, pour leur patience et pour l’intérêt qu’ils ont porté à nos suggestions. Les efforts de la mairie témoignent de son désir de collaborer avec l’association Teriya et nous espérons que dans les années à venir elle deviendra un partenaire de choix pour les Bougivalais. |
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