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L’équipe

Nous tenons avant toute chose à remercier :

L’association Teriya amitié Mali

Qui nous a permis de partir pour l’un des plus beaux voyages de notre vie.

Le Conseil Général des Yvelines

Pour son soutien financier.

Moussa Diallo

Notre ami, qui nous a guidés tout au long de notre séjour.

Maryline Alexis Ingrid Maxime Sabine Jean-François Julien

Je suis Maryline Arville, j’ai 23 ans et je viens d’intégrer une école d’éducateurs spécialisés à la rentrée de septembre 2004. Jusqu’à présent je travaillais auprès d’enfants et d’adultes handicapés pour des loisirs adaptés dans une association, Ellipse 78. J’ai été animatrice en école et en centre de loisirs durant deux ans. Cela m’a permis de monter un projet avec l’association Burkina Solidarité. Il s’agissait d’une correspondance avec une école d’un village au Burkina Faso. Cet échange s’est révélé très fructueux car nous avons pu envoyer des livres et différents matériels pédagogiques. Un lien s’est créé entre les enfants du centre de loisirs Jules Ferry et ceux du Burkina Faso.

J’ai connu l’association Teriya Amitié Mali par le biais du Celloscope, le magazine local de La Celle Saint Cloud. L’Afrique est un continent qui m’a toujours passionnée, et ce fut pour moi l’occasion rêvée de concrétiser cette approche par un séjour au Mali.

Haut Maryline Alexis Ingrid Maxime Sabine Jean-François Julien

Je m’appelle Alexis Roux, j’ai 21 ans et suis étudiant en école d’ingénieurs en télécommunications. Je me suis donc intéressé plus particulièrement à l’informatique à Niéna, même si nous avons tous participé à toutes les rencontres et projets là-bas.

J’ai découvert l’association Teriya grâce à l’annonce passée dans le Celloscope pour le voyage des jeunes. Je souhaitais déjà faire un tel voyage, et le Mali me paraissait être la destination parfaite. Le concept du voyage Teriya est assez original comparé aux voyages humanitaires " traditionnels " où l’on part sur un chantier international bâtir quelque chose de concret, comme une école ou un dispensaire, le plus souvent entre étrangers. Ici rien de tel, mais un rapport à rédiger sur l’avancement des divers projets auxquels Teriya a participé depuis que ses membres ont découvert le village de Niéna, et ont décidé de s’y arrêter… Moi qui pensais mettre les mains dans le ciment ! Et me voilà perdu au milieu de l’Afrique avec mon sac à dos et mes six petits camarades de voyage ! Ca promet !

Au final ce voyage a été pour moi une expérience exceptionnelle. Il m’a permis de vivre au cœur d’un village malien pendant près d’un mois, et de passer une grande partie de mon temps là-bas à discuter avec les habitants et à participer à la vie du village. J’étais prévenu du degré de pauvreté du pays, et ce séjour m’a permis de le découvrir de l’intérieur, de comprendre (au moins d’essayer) une culture très éloignée de la nôtre et de tenter de m’y intégrer le plus possible, notamment en apprenant quelques bases du Bambara et quelques pratiques et coutumes quotidiennes. J’adore la vie en extérieur, ce qui a ajouté un point positif au voyage, et a surtout contribué au choc du retour. Bizarrement, mon plus gros choc a été le retour à Bamako, pas celui en France. J’avais une impression de stress, d’agitation ou encore de pollution encore plus importante qu’à Paris !

Haut Maryline Alexis Ingrid Maxime Sabine Jean-François Julien

Je suis Ingrid Plotegher, j’ai 25 ans et je suis professeur des écoles à Maisons-Laffitte.

J’ai eu l’occasion de connaître l’association Tériya en répondant à une annonce affichée à l’IUFM de Saint-Germain-en-Laye qui proposait un voyage pour découvrir un village au Mali… J’étais en effet professeur des écoles stagiaire à l’IUFM l’an dernier. Si l’annonce s’adressait à des professeurs des écoles, c’est que ma fonction d’enseignante pouvait peut-être apporter quelque chose à l’association Tériya. Je ne savais pas encore, à ce moment là, que j’allais vivre un été inoubliable…

Partir en Afrique a toujours été un de mes projets, mais faute de temps, je repoussais toujours ce voyage à plus tard. Evidemment un projet humanitaire m’attirait plus que des vacances au bord de la plage : de quoi joindre l’utile à l’agréable… Le groupe se forma (et quel groupe !), l’association l’avait décidé, cette année nous partirons à 7.

Ma motivation grandissait au fur et à mesure que la date de départ approchait. Ma seule crainte était de tomber malade une fois là-bas. Aujourd’hui, deux mois après notre retour, ma seule crainte serait plutôt que j’aurais pu tomber malade avant le départ et ainsi ne jamais connaître Niéna…

Mon principal projet était de découvrir le système scolaire malien et plus particulièrement le fonctionnement de la scolarité à Niéna. Je me chargerai aussi de récolter des renseignements quant aux besoins matériels de quelques écoles.

Je souhaitais également me pencher sur la condition des femmes au village.

Evidemment je désirais aussi vivre une aventure humaine hors du commun, et ce grâce à Tériya, non seulement aller à la rencontre de maliens, mais aussi vivre pendant un mois avec 6 autres jeunes français, de parcours divers et variés.

A suivre…

…Octobre 2004. Voilà 2 mois que nous sommes rentrés.

Même si, le 20 août dernier, j’ai rapporté mon enveloppe charnelle en France, j’ai l’impression que mon esprit est encore à Niéna… Heureusement pour mes élèves, ce n’est pas totalement le cas ! L’aventure a été à la hauteur de mon imagination et bien plus encore.

Je garde en souvenir l’accueil chaleureux auquel nous avons eu droit, les rencontres toutes plus intéressantes et enrichissantes les unes que les autres, les veillées à la concession, l’art et la manière de " faire le thé avec la mousse ", les soirées traditionnelles à l’amphithéâtre, les mangues si sucrées, les matchs de foot au grand stade et j’en passe et des meilleurs…

Niéna est un village merveilleux, tellement paisible. Nos problèmes en France : oubliés ! Nos soucis et nos questions du quotidien parisien : envolés ! Ici le temps s’est arrêté. Parfois j’en oublie même que ma vie n’est pas à Niéna mais à Paris ! Le retour en France sera pour moi un moment très pénible.

Bamako, la capitale ! Qu’elle m’a parut bruyante, oppressante et agressive au retour de Niéna. Elle qui m’avait agréablement séduite à notre arrivée au Mali.

Quant au groupe, il a résisté au facteur " 24 h sur 24 ensemble " qui aurait pu nous rendre la vie difficile, mais rien de tout cela ! J’ai vécu avec des personnes que je n’aurais certainement jamais rencontrées à Paris, 6 ans me séparent du plus jeune. Et pourtant nos chemins se sont croisés car nous avions un projet et des ambitions communs… Cela n’engage que moi, mais c’est une petite fratrie qui ne m’a pas laissée indifférente. I’ni’tié et Kamoufo les jeunes !

J’ai rapporté quelques souvenirs de Niéna, mes élèves font d’ailleurs de la musique avec les calebasses et le boli niénakas sur des " fonds de balafon ", mais ça ne suffit pas pour vivre à la malienne, alors c’est sur, un jour je retournerai au village…

Merci Tériya pour ce merveilleux voyage.

Haut Maryline Alexis Ingrid Maxime Sabine Jean-François Julien

Je m’appelle Maxime Gérard, j’ai 19 ans et j’étudie à l’INSA Lyon. Passionné de mécanique en général et surtout de restauration automobile, c’est avec beaucoup de curiosité que je me suis décidé de partir à Niéna. Je pensai que mon habitude des petites réparations de fortune en tous genres, lorsque les pièces de tel ou tel modèle n’existent plus aurait pu leur être utile. D’après les photos que j’avais pu apercevoir, je pensais que la quasi-totalité des motocyclettes étaient des anciennes Motobecane ou Peugeot, un peu dans le même style des premières mobylettes que j’ai pu avoir. C’est donc plein de bonne volonté que le 28 juillet 2004, je prends l’avion en direction de Bamako…

Haut Maryline Alexis Ingrid Maxime Sabine Jean-François Julien

Je suis Sabine Regnault, j'ai 23 ans et achève mes études d'ingénieur en Agriculture. Mes principales motivations pour participer à ce séjour associatif étaient d'une part d'aider dans la mesure de mes capacités des gens tout en découvrant leur mode de vie et d'autre part de voir les productions agricoles qui s'y font. J'avais initialement décidé de partir avec une amie qui n'a pu m'accompagner. Mais mon attrait pour les voyages et ma volonté de découvrir le continent africain et d'autres jeunes de mon âge m'ont incité à poser ma candidature. Je ne regrette absolument pas cette démarche qui m'a permis de rencontrer des Niénakas très chaleureux et accueillants. Certains entretiens notamment ceux avec le chef de clinique et le dentiste m'ont marqué aux vues de l'engagement de ces individus pour la communauté au niveau de la santé. Mes attentes par rapport à l'agriculture ont été satisfaites puisque j'ai pu découvrir la diversité de productions de la région, rencontré des responsables de la CMDT (Compagnie Malienne du Textile) qui m'ont expliqué le système agricole locale et fait des visites des champs. Cette expérience était unique en son genre puisque jusqu'à présent je m'étais rendu dans des pays européens. Les couleurs découvertes en Afrique tant au point de vue de l'habillement, des paysages restent quelque chose d'exceptionnel pour moi. Par ailleurs notre familiarisation avec le mode de vie local m'a permis de repenser certaines choses considérées comme évidentes en France (système de santé en particulier). L'enrichissement que m'a apporté ce séjour m'incite à poursuivre la découverte du Mali et à plus grande échelle du continent africain.

Haut Maryline Alexis Ingrid Maxime Sabine Jean-François Julien

Je m’appelle Jean-François Cordellier, j’ai 23 ans et travaille avec des enfants porteurs de handicape au sein de l’Education Nationale. J’avais entendu parler de l’association car mon voisin était déjà à Niéna. Comme j’étais en quête de dépaysement et de rencontre avec d’autres cultures, d’autres modes de pensées, je me suis souvenu de Teriya Amitié Mali afin d’avoir un cadre et un but à mon voyage.
J’ai passé des moments formidables et d’autres moins. J’ai été enchanté par la chaleur humaine des maliens, à laquelle je repense encore avec émotions;j’ai vécu des aventures uniques et ai rencontré des personnes extraordinaires d’une richesse de cœur incroyable malgré leur dénuement matériel. certains aspects m’ont aussi déplu ,tout comme dans d’autres cultures. Pour résumer, ce voyage était un retour à la Terre et à la simplicité de ma vie, ce qui m’a permis de prendre du recul sur ma vie quotidienne de toubab. En définitive j’ai appris à aimer le Mali et à apprécier la France à sa juste valeur. Voilà une expérience que je n’oublierai pas.

Haut Maryline Alexis Ingrid Maxime Sabine Jean-François Julien

Je suis Julien Laroche, j’ai 21 ans et suis étudiant en Science Politique. Mes études m'ont donnée l'envie de voyager, suite à des cours portant sur les relations internationnales. L'idée d'aller en Afrique me trottait dans le tête depuis des années déjà, mais c'est l'action de Teriya qui m'a décidé à partir au Mali. J'y suis allé avec comme objectif de comparer (dans la mesure du comparable) deux modes de vies, deux façons de penser, de concevoir les rapports humains. La réalité que j'attendais n'était pas vraiment celle que j'ai vécue, et tant mieux ! Très intéressé par la politique, j'ai pu observer à une échelle locale ce qui se passait à Niénà, ce qui fût l'occasion de longues discussions avec les habitants que j'ai rencontré. Passionné de musique et de communication, j'ai également pu voir le fonctionnement de la Radio Teriya, qui avec un minium de matériel sert le lien entre les habitants.

Depuis mon retour, j'appréhende ma région et les gens en général avec des yeux différents, je compare sans cesse les deux pays, même si parfois cela n'a pas forcément de sens… Je partais en pensant trouver la misère humaine, j'ai vu certes la pauvreté mais surtout des gens d'une gentillesse rare (merci Moussa), aux destinées si éloignées des nôtres, et pourtant si proches lors de nos échanges…

Je ne saurais que rajouter après cela ; je tenais simplement à remercier Teriya à titre personnel pour m'avoir donné l'opportunité de partir à Niéna, et d'avoir eut la chance de voir l'Afrique, ne serait-ce qu'à travers une région.

C'est moussa
Haut Maryline Alexis Ingrid Maxime Sabine Jean-François Julien

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Dernière modification : 14 janvier 2014